| Résumé |
L’espace numérique actuel, composé de textes écrits, d’images (fixes et mobiles) et de sons constitue « […] la plus grande accumulation langagière, iconique et sonore de tous les temps » (Rey, 2018). Au sein de cet espace numérique, mais aussi plus largement de l’espace social, l’histoire en tant que (re)présentation du passé occupe une place de choix. Au cours de ce symposium, il est proposé de réfléchir aux usages populaires de l’histoire dans l’espace numérique et social, plus spécifiquement au rôle de l’histoire publique/profane dans la construction des imaginaires collectifs et dans l’enseignement de l’histoire scolaire. Pour ce faire, plusieurs des réflexions issues de l’ouvrage Mondes profanes : enseignement, fiction et histoire (dont nous soulignerons la parution), mais aussi des réflexions issues d’autres collectifs, seront confrontées et enrichies. Au cours de ce symposium, nous souhaitons mettre en lumière quelques usages scolaires possibles et souhaitables des produits (bandes dessinées, romans, jeux vidéo, chansons, films, séries, œuvres d’art, applications, etc.) qui ne sont pas associés à l’histoire savante et qui ne sont pas initialement créés pour l’école, mais avec lesquels il est possible de former des citoyens critiques 2.0. |