Résumé |
Selon l’OCDE (2015), la reconnaissance du rôle clé des directions d’établissement d’enseignement (DÉ) est un moyen d’action prometteur pour améliorer l’efficacité et l’efficience des systèmes éducatifs. De nombreuses recherches tendent à appuyer cette thèse (Barrère, 2006; Dutercq et al., 2015; UNESCO, 2006). Dorénavant perçues comme des agents capables d’influencer les conditions locales d’enseignement et d’apprentissage, les DÉ sont devenues porteuses des politiques éducatives dans les établissements d’enseignement (Arlestig et al., 2015; Mintrop, 2012). Or, devant les conditions difficiles d’exercice du métier (Brassard, 2004; Gravelle, 2009; Poirel et Yvon, 2014) et un manque de reconnaissance de la fonction (Trigance, 2018), on constate qu’il y a peu d’attraction et une faible rétention. On assiste ainsi à des changements de parcours professionnels et à une pénurie importante (Nadeau et Fortier, 2016). En raison de l’importance accordée au rôle des DÉ dans l’organisation des services scolaires, tant par les scientifiques que par les praticiens, il apparait donc primordial de mieux rendre compte de leurs trajectoires professionnelles tout en reconnaissant les conditions d’exercice de leur métier qui facilitent le travail des enseignants ou qui nuisent à celui-ci. C’est l’objet de ce symposium qui couvre un large spectre de problématiques en administration de l’éducation. |