Programme personnalisé
Vous avez la possibilité de personnaliser votre programme en sélectionnant les séances de communications de votre choix pour chacune des plages horaires. Cela vous permettra d'utiliser le programme personnalisé interactif et de télécharger un programme personnalisé identifié à votre nom. Vos choix apparaitront également au dos de votre badge.
« Mains sur le numérique »
La formule « Mains sur le numérique » permet à des enseignants, à des conseillers pédagogiques, à des élèves ou à tout autre intervenant de démontrer l’usage de certaines technologies, tout en permettant aux participants de s’exercer brièvement. Il peut s’agir de l’usage de casque de réalités virtuelles, de l’usage de certains robots, de l’usage d’une application, ou encore, par exemple, de la façon de mettre en place des activités d’écriture collaborative. Ces séances d’une heure regrouperont 4 à 6 stations. Les participants auront ainsi la chance de visiter plusieurs stations durant une même séance. Les conférenciers auront chacun une station comprenant des tables et des chaises ainsi qu'un écran et un projecteur, au besoin. L’objectif de ces séances est réellement de permettre aux participants de venir manipuler, parler, échanger, poser des questions.
Sommet du numérique en éducation
Colloque international en éducation
Colloque / Sommet
Symposium
Affiche
Premier plan
Vendredi 13 h 15 à 14 h 15 : Communications et Pecha Kucha du Colloque
Séance V422 : Symposium - Allier pratique et recherche pour mieux comprendre et développer l’évaluation en éducation physique et à la santé.
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L’évaluation des élèves ayant des besoins particuliers en éducation physique et à la santé : étude des facteurs individuels et contextuels des pratiques différenciées
Affiche
13 h 15
Fait partie du symposium : %s
En 2010, 65 % des élèves handicapés et en difficulté d’adaptation et d’apprentissage étaient scolarisés en classe ordinaire au Québec (MELS, 2010). Cela représente un défi pour les enseignants en éducation physique et à la santé (ÉPS), car leur contexte d’enseignement fait parfois obstacle à l’adoption de pratiques permettant de répondre aux besoins diversifiés des élèves (Verret et al., 2017). Cette communication présente les résultats d’une recherche évaluative conduite auprès de 245 enseignants en ÉPS (47 % femmes; moyenne de 15 ans d’expérience; 30 % au secondaire) provenant de 50 commissions scolaires du Québec. Les enseignants ont répondu à un questionnaire en ligne sur les pratiques de différenciation pédagogique comportant une sous-échelle sur le suivi du progrès des élèves. Ils devaient dire à quelle fréquence ils utilisaient les pratiques selon une échelle Likert à 6 niveaux. Des analyses de variances à un facteur ont été réalisées afin de comparer les groupes en fonction des variables individuelles (expérience, genre, formation initiale et continue sur les EHDAA) ainsi que des variables contextuelles (niveau socioéconomique de l’école, ordre). Les résultats permettent de discuter des leviers et des obstacles à la fréquence d’utilisation des pratiques évaluatives différenciées en ÉPS.
Auteurs :
Cassandre Ouellet
Université du Québec à montréal - CanadaCassandre Ouellet a fait son baccalauréat en enseignement de l'éducation physique et à la santé à l'Université de Sherbrooke. Elle fait actuellement sa première année de maîtrise à l'Université du Québec à Montréal en ayant comme intérêts de recherche la motivation, les élèves à besoins particuliers et la différenciation pédagogique en ÉPS.
Claudia Verret
Université du Québec à Montréal - CRIFPE - CanadaCLAUDIA VERRET, Ph.D. est professeure au Département des sciences de l’activité physique de l’Université du Québec à Montréal depuis 2011. Elle est membre du Centre de Recherche Interuniversitaire sur la Formation et la Profession Enseignante (CRIFPE), du Groupe de Recherche en Activité Physique Adaptée (GRAPA) et de la Fédération des Enseignants et Enseignantes en Éducation Physique du Québec (FEEPEQ). Elle est chercheure associée au Laboratoire de recherche et d’intervention sur les difficultés d’adaptation psychosociale à l’école. Elle a été enseignante en éducation physique dans un milieu pédopsychiatrique pendant plus de 10 ans. Son doctorat a porté sur les impacts de l’activité physique auprès des enfants ayant un TDAH. Ses thématiques de recherche s’inscrivent dans le domaine des interventions en activité physique adaptée. Elle s’intéresse notamment au développement et à l’évaluation de programme d’interventions auprès d’élèves ayant des difficultés comportementales réalisés en milieux scolaires (FQRSC : 2015-2019; MELS : 2012-2014; MEESR; 2015-2017) et sur l’enseignement en ÉPS (CRSH 2017; 2017). Professeur Verret a publié plus de 30 articles scientifiques et professionnels ainsi que 4 livres et donné plus d’une centaine de conférences scientifiques et de vulgarisation depuis son entrée en poste universitaire.
Line Massé
Université du Québec à Trois-Rivières - CanadaGeneviève Bergeron
Université du Québec à Trois-Rivières - CanadaCédric Roure
Université Catholique Louvain - BelgiqueJohanne Grenier
Université du Québec à Montréal - CRIFPE - CanadaProfesseure, Département des sciences de l'activité physique, UQAM
Thèmes : Les formations à l’enseignement (initiales et continues)
Besoins et priorités d’intervenants scolaires quant à l’implantation de mesures favorisant la pratique d’activités physiques au secondaire
Affiche
13 h 15
Fait partie du symposium : %s
L’environnement scolaire représente un milieu propice à la mise en place d’interventions visant à augmenter la pratique d’activités physiques (AP) des jeunes (McMullen et al., 2015). Toutefois, peu d’études décrivent les caractéristiques de l’implantation de ces interventions (Naylor et al., 2015; Siedentop, 2009). Il apparaît donc nécessaire d’étudier les besoins et les priorités des intervenants scolaires puisque ces éléments permettent de mieux comprendre les enjeux sous-jacents à la mise en place de mesures favorisant la pratique d’AP des élèves dans les écoles. Les données ont été récoltées par l’entremise d’entrevues individuelles semi-dirigées auprès de 66 intervenants scolaires du secondaire. Elles ont ensuite fait l’objet d’une analyse de contenu mixte (L’Écuyer, 1990) et ont été classées en fonction d’un modèle socio-écologique adapté de McLeroy et al. (1988). Parmi les différents niveaux du modèle utilisé, plusieurs besoins et priorités sont relatifs aux politiques externes de l’école favorables à la pratique régulière d’AP des élèves alors que d’autres se rapportent principalement à la qualité et à la quantité des infrastructures retrouvées en milieu scolaire. Plusieurs énoncés relatifs à d’autres niveaux ou thématiques du modèle socio-écologique ont également été rapportés et seront exposés lors de notre présentation.
Auteurs :
Jolaine Désautels
Université de Sherbrooke - CanadaMarie-France Potvin-Gingras
Université de Sherbrooke - CanadaSylvie Beaudoin
Université de Sherbrooke - CRIFPE - CanadaFélix Berrigan
Université de Sherbrooke - CanadaSylvain Turcotte
Université de Sherbrooke - CRIFPE - CanadaThèmes : Agir comme professionnel de l'enseignement : le travail
Les préoccupations des enseignantes et des enseignants stagiaires québécois finissants en éducation physique et à la santé
Affiche
13 h 15
Fait partie du symposium : %s
Le stage est l’activité de formation la plus signifiante pour les candidats à l’enseignement. Cette expérience peut toutefois être perçue comme stressante (Chan, 2003), notamment parce que les stagiaires mésestiment la complexité de l’acte d’enseigner et des exigences du métier (Desbiens, Borges et Spallanzani, 2009). Plusieurs préoccupations des enseignants stagiaires ont été identifiées, dont l’évaluation de leurs compétences et la charge de travail (Montgomery et al., 2012). Depuis les années 60, l’évaluation constitue une préoccupation principale des enseignants stagiaires (Fuller, 1969). Cette communication a pour objet de présenter une problématique touchant les préoccupations des stagiaires finissants, ainsi qu’une démarche méthodologique en deux étapes fondée sur un devis mixte mis en place. Environ 250 stagiaires seront invités à répondre au questionnaire développé par Desbiens et al. (2017) afin d’identifier leurs préoccupations. En se basant sur les résultats du questionnaire, 8 stagiaires présentant des profils contrastés participeront à des entrevues semi-dirigées pour explorer en profondeur leurs préoccupations. Des analyses quantitatives des résultats du questionnaire suivies par des analyses qualitatives d’entrevues permettront d’atteindre les objectifs de notre étude. La présente recherche vise à aider l’équipe d’encadrement à utiliser les préoccupations comme levier de développement professionnel des stagiaires.
Auteurs :
Bassem Laaouini
Université de Sherbrooke - CanadaThèmes : Les formations à l’enseignement (initiales et continues)
Rendre l’évaluation en éducation physique motivante pour les élèves
Affiche
13 h 15
Fait partie du symposium : %s
Au Québec, l’évaluation des compétences de l’élève en éducation physique et à la santé (EPS) repose sur trois critères : cohérence de la planification, efficacité de l’exécution et pertinence du retour réflexif (MELS, 2011). Bien que cette pratique évaluative soit propice à créer des situations d’évaluation adaptées à chaque élève, il n’en demeure pas moins que l’évaluation en EPS peut provoquer des effets opposés à la mission de l’EPS (Redelius et Hay, 2012). Dans le but d’appuyer la formation initiale et continue des enseignants d’EPS, une synthèse narrative des connaissances (Petticrew et Roberts, 2005) a été réalisée. À la suite de la collecte de près de 600 textes, cette synthèse révèle que, pour motiver les élèves lors de l’évaluation, il faut entre autres : porter attention aux pratiques évaluatives lors des tests physiques et les utiliser avec parcimonie, prendre en compte la perception des élèves, être à l’affut des stratégies d’auto-handicap que les élèves peuvent développer, recourir à l’évaluation POUR l’apprentissage le plus souvent possible et instaurer un contexte centré sur la tâche plutôt que centré sur les résultats des élèves.
Auteurs :
Mathieu Bisson
Université du Québec à Montréal - CanadaErika Bissonnette
Université du Québec à Montréal - CanadaThomas Favreau
Université du Québec à Montréal - CanadaJohanne Grenier
Université du Québec à Montréal - CRIFPE - CanadaProfesseure, Département des sciences de l'activité physique, UQAM
Thèmes : Les formations à l’enseignement (initiales et continues)
Vendredi 14 h 20 à 15 h 20 : Communications et ateliers
Séance V501 : Comprendre le Plan d'action numérique (PAN)
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Le PAN : ça change quoi?
Communication orale
14 h 20 (60 minutes)
Bien avant le lancement du Plan d’action numérique en éducation et en enseignement supérieur (PAN), plusieurs acteurs de l’éducation agissaient déjà en utilisant le numérique comme outil pédagogique. Désormais, chacun de nous est appelé à jouer un rôle à l’ère du numérique, peu importe qui nous sommes. Le mouvement initié par le PAN se veut évolutif et continu puisque l’éducation doit permettre à l’humain de renforcer son pouvoir d’action et de réflexion, même dans un contexte où les technologies évoluent rapidement. Dans mon milieu, dans ma pratique, pour mes élèves, ça change quoi? Différents leviers sont maintenant disponibles : venez en discuter avec nous.
Auteurs :
Yvan Fortier
Ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur du Québec - CanadaPublic cible : tous, enseignants, conseillers pédagogiques, directeurs, élèves
Niveau de difficulté :
Séance V502 : Sexe, éthique et numérique
| Salon 1 | Connectez-vous pour ajouter cette séance à votre programme. |
On parle de Sexe!
Atelier commercial
14 h 20 (30 minutes)
Télé-Québec parle de sexe!
Toujours soucieuse d’accompagner les jeunes dans leur développement, Télé-Québec aborde un sujet essentiel, la sexualité.
Audacieuse, drôle et pertinente, On parle de sexe est une websérie de 35 épisodes sur la sexualité, destinée aux jeunes de 13 à 15 ans.
Chaque épisode explore un aspect de la sexualité qui préoccupe les jeunes ou pique leur curiosité : l’identité de genre, la première fois, les fantasmes…
Outil bien ciblé, cette série est construite de manière à désamorcer les sujets avec humour, à les expliquer clairement, et à en parler ouvertement par des témoignages parfois drôles, parfois émouvants, mais toujours sincères et lucides.
Lors de cet atelier, vous en apprendrez plus sur la démarche complète ainsi que sur les principes directeurs qui ont conduit à la création de la série, diffusée depuis septembre 2018. Cet atelier sera aussi l’occasion d’échanger sur le sujet.
Auteurs :
Hélène Archambault
Télé-Québec - CanadaAu fil des vingt dernières années, Hélène Archambault a développé toute une expertise en création et en production de contenus interactifs et multiplateformes destinés à la jeunesse ainsi qu’au grand public. À Télé-Québec, avant d’être nommée directrice des médias numériques, elle a agi à titre de conseillère en nouveaux médias. Elle a également été professeure titulaire en réalisation à l’INIS, où elle a pu développer ses aptitudes pédagogiques. Tant du point de vue de la conception que de la production, elle a largement contribué au succès du Skwat, le portail jeunesse de Télé-Québec, à celui de Juliette en direct, la première websérie destinée aux 6 à 8 ans, ainsi qu’à Mon ami Bulle, projet interactif pour les enfants d’âge préscolaire. Enfin, soucieuse de parler également aux adolescents, elle a récemment dirigé un projet sur la sexualité destiné aux adolescents. Elle a donné plusieurs ateliers et conférences et a participé à des tables rondes à Pixel Media, à l’UQAM, à l’Alliance Médias Jeunesse et lors de rencontres de médias francophones publics.
Public cible : enseignants, conseillers pédagogiques, directeurs
Niveau de difficulté :
Éthique et numérique : ados vs adultes
Communication orale
14 h 50 (30 minutes)
On dit souvent que les ados sont des natifs du numérique et qu’ils maîtrisent ces technologies puisque c’est dans leur ADN. Est-ce si vrai? Supposons que oui, qu’en est-il des usages qu’ils en font? Plusieurs adultes affirment : « Les jeunes vivent le nez collé sur leur cellulaire. Ils sont déconnectés de la réalité. Ils ont perdu toute conscience des impacts de leur utilisation des technologies numériques. Ils préfèreraient se faire couper un bras plutôt que de perdre leur appareil mobile! » Et bien, quelle belle occasion de confondre les sceptiques! Cet atelier interactif amènera à réfléchir ensemble, adultes et ados, pour mieux comprendre les points de vue des uns et des autres. OK, les jeunes, vous pouvez arrêter de lire ici. Pour les adultes seulement : cette animation propose de mener une réflexion éthique de manière dynamique et de réfléchir sur les pratiques éducatives gagnantes afin de former des citoyens autonomes à l’ère du numérique.
Auteurs :
Benoît Petit
RÉCIT - CanadaFort d’une longue expérience d’accompagnement du milieu scolaire comme conseiller pédagogique au sein du RÉCIT, Benoit Petit propose une réflexion et des pistes concrètes sur l’intégration du numérique à l’école autour de différents thèmes : leadership, citoyenneté, éthique, médias sociaux, mobilité, vie privée, droit d’auteur et ressources éducatives libres. Collaboration et créativité sont ses principaux moteurs d’innovation pédagogique où le numérique se met au service de l’apprenant.
Marjorie Paradis
RÉCIT - Canada
Alexandre Chenette
RÉCIT - CanadaAlexandre Chenette a enseigné 10 ans l’Éthique et la Philosophie aux élèves de 4e et 5e secondaire. Il est maintenant conseiller pédagogique au service national du RÉCIT. Ses champs d’expertise sont l’intelligence artificielle, la réalité virtuelle, le jeu vidéo éducatif, la formation à distance, l’avenir de l’éducation et le développement de la citoyenneté et les enjeux éthiques à l’ère du numérique. @alexchenette (514) 291-5871 alexandre.chenette@recitdp.qc.ca
Public cible : tous, élèves
Niveau de difficulté :
Séance V503 : Le numérique au secours du décrochage
| Salon Drummond Ouest | Connectez-vous pour ajouter cette séance à votre programme. |
Les activités MITIC pour motiver les élèves en décrochage scolaire
Communication orale
14 h 20 (30 minutes)
Les activités MITIC sont de bons outils pour motiver les élèves en décrochage scolaire. Utiliser une tablette ou l’ordinateur dans une classe peut aussi amener l’enfant à entrer dans les apprentissages! Dans notre travail d’accompagnement des personnes-ressources pour l’informatique sur le terrain, nous nous efforçons de leur proposer toujours plus d’idées pour réaliser les objectifs de notre plan d’études scolaire : entrer dans la lecture et l’écriture, travailler les compétences sociales grâce à la création avec les outils numériques. Nous désirons faire part de nos expériences menées dans les différentes classes en Suisse. Nous présenterons le travail fait dans les classes spécialisées avec des élèves à besoins particuliers, mais également des activités qu’on peut mener dans des classes ordinaires. Voici quelques exemples : la création de livres numériques, des films d’animation, la robotique, un réseau d’activités sur internet. Ces activités permettent de travailler les objectifs scolaires de manière valorisante et motivante pour l’élève. Nous vous proposerons également quelques applications.
Auteurs :
Annick Bonard
cellCIPS - SuisseJ'ai travaillé pendant plus de 20 ans avec des élèves en difficultés dans l'enseignement spécialisé. J'ai toujours eu à coeur d'utiliser le numérique pour mettre en place des projets scolaires motivant pour mes élèves et les aider à retrouver goût aux apprentissages. Depuis 4 ans je travaille à la cellCIPS (centre de compétence pour l'éducation numérique, outil d'aide et d'accessibilité) du canton de Vaud en Suisse, comme coordinatrice PRessMITIC (personne ressource pour l'informatique). J'accompagne les enseignants pour les aider à intégrer le numérique dans leur pédagogie et je mets en place les outils numériques comme moyen auxiliaire pour les élèves à besoins particuliers. Je trouve intéressant comme les outils numériques peuvent aider les enfants dans leurs difficultés et motiver des élèves en décrochage scolaire.
Stéphanie Motta Taylor
cellCIPS - SuisseEnseignante spécialisée et au bénéfice d'un CAS PRessMITIC (personne ressource en média-image-technologie-information et communication), j'ai commencé ma carrière comme enseignante primaire dans les classes ordinaires. Très vite intéressée par les élèves à besoins particuliers, d'abord en Angleterre pendant 3 ans, j'ai eu envie de me former en enseignement spécialisé et j'ai suivi des élèves du début du primaire jusqu'en en fin d'année scolaire obligatoire (de 4 à 15 ans). Les accompagner avec le numérique fut une évidence ... J'ai également pu coacher des équipes d'enseignants en faisant partie d'un conseil de direction d'un établissement primaire du canton de Vaud. Depuis peu, j'ai rejoint l'équipe de la cellCIPS où je fonctionne comme ressource pour l'aide à la mise en place de moyens auxiliaires numériques pour les élèves à besoins particuliers au sein de l'école ordinaire comme dans les institutions spécialisées.
Public cible : tous
Niveau de difficulté :
Brigade iPad : sortir du contexte scolaire pour engager les jeunes
Communication orale
14 h 50 (30 minutes)
Dans le cadre des nombreuses activités de la Brigade iPad au CFER de Bellechasse, nous souhaitons présenter comment il est possible de sortir de l’école pour engager encore plus les jeunes. Nous avons par exemple amené les jeunes à former des personnes retraitées sur différentes applications de l’iPad, voire sur les réseaux sociaux. Nous sommes aussi allés dans d’autres écoles primaires. Nous vous ferons part de cette expérience, de même que de l’impact que cela a eu sur nos jeunes. L’implication communautaire des jeunes est une compétence importante à développer à l’école.
Auteurs :
Andréanne Gagné
CFER de Bellechasse - Canada
Julie Lebel
CFER de Bellechasse - CanadaPublic cible : tous
Niveau de difficulté :
Séance V504 : Capture graphique et Croquis-note
| Salle de bal - Ouest | Connectez-vous pour ajouter cette séance à votre programme. |
Facilitation ou capture graphique : outils et méthodes
Atelier pratique
14 h 20 (30 minutes)
Dans cette présentation, nous proposerons d'utiliser les techniques graphiques comme outils de facilitation, pour animer un groupe, pour accompagner et stimuler sa réflexion. Nous verrons les différences qui existent entre la « capture graphique » ou scribing, destinée à garder des traces des échanges, et la facilitation, qui vise à faire émerger des idées et des relations entre ces idées.
Nous ferons un panorama des outils graphiques et des techniques d’animation. Nous insisterons sur les outils numériques qui existent selon les budgets . Enfin, nous aborderons la question de la posture du facilitateur dans les différentes situations.
Et bien entendu, nous en profiterons pour pratiquer. Alors, amenez vos tablettes, crayons et carnets !
Auteurs :
Frédéric Duriez
Formateur - facilitateur graphique - FranceFormateur dans le monde associatif et la protection des personnes vulnérables. Sketchnoteur et illustrateur Rédacteur et illustrateur sur http://cursus.edu (thot)
Public cible : tous
Niveau de difficulté :
Croquis-note pour organiser sa pensée de manière créative
Communication orale
14 h 50 (30 minutes)
Comment organiser l’information efficacement et de façon imagée? En mettant à profit les technologies, il existe des méthodes pour transmettre des idées de manière visuelle et organiser sa pensée de façon créative. Pour cela, il n’est pas nécessaire d’être maître dans l’art du dessin! Dans l’atelier, nous vous proposerons quelques bases pour faire du croquis-note (en anglais sketchnoting) de manière efficace avec des applications simples comme Paper sur iPad ou SketchPad sur Chromebook. Peu importe votre discipline ou votre niveau, vous aurez envie de l’essayer en classe! Apportez vos appareils!
Auteurs :
Steve Quirion
RÉCIT - CanadaSteve Quirion est conseiller pédagogique et responsable du Service national du RÉCIT de l’univers social. Dans son mandat, il intervient auprès des écoles primaires et secondaires sur la question de l’utilisation du numérique en histoire et géographie. Il travaille actuellement sur la réalité virtuelle, les jeux sérieux, le croquis-note et la création d’un cours en ligne en histoire du Québec et du Canada. Il est enseignant de formation et détenteur d’un DESS en communautés virtuelles et d’une maîtrise en histoire.
Maude Labonté
Commission scolaire de la Pointe-de-l'Île - CanadaMaude Labonté est collaboratrice au RÉCIT de l'univers social. Dans son mandat, elle intervient auprès des écoles primaires et secondaires sur la question de l'intégration des technologies et histoire et en géographie. Elle est enseignante de formation et détentrice d’une maîtrise en histoire. Elle est également chargée de cours en didactique de l’histoire à l’Université de Montréal.
Public cible : tous
Niveau de difficulté :
Séance V505 : Transition : du préscolaire à la 1er année / Plan d'intervention
| Salon 5 | Connectez-vous pour ajouter cette séance à votre programme. |
Documenter les premières transitions scolaires
Communication orale
14 h 20 (30 minutes)
Ce peut être un casse-tête de documenter la transition des enfants du préscolaire jusqu’en maternelle, puis de la maternelle jusqu’en première année. Or, l’arrivée des enfants à l’école marque une étape importante de leur vie et est un défi de taille pour les éducatrices et les enseignantes. La Commission scolaire De La Jonquière, en partenariat avec des organismes liés à la petite enfance, pilote présentement une initiative utilisant la technologie de l’Évaluation de la petite enfance (ÉPE) pour établir un portrait universel et commun du développement global de l’enfant et ainsi mieux cibler les interventions précoces. La GRICS participe au projet pour évaluer la possibilité de faciliter l’intégration et l’utilisation des données générées à l’intérieur du projet et pour en faciliter l’implantation dans d’autres milieux.
Auteurs :
Louis Dugal
The Learning Bar - CanadaAprès avoir enseigné la philosophie pendant plus de cinq ans au Collège de Rosemont, Louis se consacre aujourd'hui aux plus jeunes. Il épaule des éducatrices et des instances francophones partout au Canada dans leur utilisation de l'Évaluation de la petite enfance. Il rédige également une chronique mensuelle pour le magazine Curium.
Pierre Drouin
GRICS - CanadaGestionnaire de plusieurs dossiers technologiques et pédagogiques à la GRICS depuis 2010, il occupe aujourd'hui le poste de Gestionnaire des produits pédagogiques avec entre autres BIM, la Collection de vidéos éducatives et Carrefour éducation. Il travaille également au repérage des produits et stratégies capables de faire avancer la techno-pédagogie.
Public cible : enseignants, conseillers pédagogiques, directeurs
Niveau de difficulté :
L'utilisation d'un outil d'aide technologique à l'élaboration, la gestion et la révision des plans d'intervention ou de transition
Communication orale
14 h 50 (30 minutes)
Le plan d’intervention (PI) est l'outil de planification et de concertation privilégié par le Ministère de l’Éducation du Québec pour répondre aux besoins des élèves handicapées ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (HDAA). Le PI est une démarche qui soulève un défi dans les milieux de pratique notamment dû à des contraintes de temps et à des coûts d'acquisition. Afin d'améliorer sa qualité et pallier diverses problématiques environnantes, une plateforme technologique de PI interactif a été expérimentée dans le but d'évaluer son efficacité et ses effets. Le but de cette présentation est de mettre en lumière les apports et les limites de l'utilisation d'un outil d'aide technologique pour l'élaboration, la gestion et la révision des PI.
Auteurs :
Nathalie Myara
Université de Montréal - CanadaNathalie Myara est professeure associée au Département de psychopédagogie et d’andragogie à la Faculté des sciences de l’Éducation de l’Université de Montréal. De plus, elle agit à titre d’intervenante auprès d’une clientèle diversifiée depuis plus de 20 ans. Mme Myara possède une grande expertise en évaluation dynamique, en médiation pédagogique et au sujet des plans d’intervention. Elle travaille régulièrement comme chercheure au groupe de recherche DÉFI Accessibilité. À ce titre, elle s’intéresse notamment à la conception et l’efficience des plans d’intervention ou de transition, à l’évaluation des élèves à besoins particuliers et aux stratégies d’intervention. Auteure du livre « un plan d’intervention et de transition : un processus et des ententes » paru aux éditions JFD, elle est également vice-présidente au comité exécutif de l’Association Internationale pour l’éducation et la psychologie Cognitive (International Association for Cognitive Education and Psychology).
Public cible : tous, enseignants, conseillers pédagogiques, directeurs
Niveau de difficulté :
Séance V506 : La programmation au préscolaire et au primaire
| Salle de bal - Centre | Connectez-vous pour ajouter cette séance à votre programme. |
J’ai 5 ans et je programme mieux que mes parents
Communication orale
14 h 20 (30 minutes)
Plusieurs des métiers qu’exerceront les enfants d’aujourd’hui demeurent encore inconnus pour leurs parents. Ces métiers demanderont de nouvelles compétences pour lesquelles les enfants doivent être formés. Il apparait que la programmation pourrait mieux les préparer et qu’il est important de commencer dès le préscolaire à enseigner le codage. Cet atelier vous permettra d’intégrer la programmation à votre planification de façon graduelle et amusante à l’aide de jeux, d’applications et de robots. Venez découvrir Bee-Bot, Scratch Jr, WeDo 2.0 et plusieurs autres outils, ainsi que des manières concrètes de les utiliser en classe.
Auteurs :
Caroline Daunais Damours
École l'Arpège - CanadaEnseignante depuis 10 ans, Caroline intègre le codage pour une 4e année.
Public cible : enseignants
Niveau de difficulté :
La programmation, de la consommation passive à la programmation créative : une variété de ressources et de possibilités
Communication orale
14 h 50 (30 minutes)
Vous croyez au potentiel pédagogique de la programmation en classe auprès des élèves du primaire et des enfants de l’éducation préscolaire! Vous vous questionnez sur la démarche organisationnelle à mettre en place afin de passer de la programmation passive à la programmation interactive et créative. Vous voulez découvrir des applications, des ressources, des activités et vous désirez voir des élèves en action. Lors de cet atelier, nous vous expliquerons le processus, les différents défis logistiques, les avantages pédagogiques de la programmation en classe à l’éducation préscolaire et au primaire. Nous discuterons aussi de la richesse du développement des compétences disciplinaires et technologiques dans des contextes signifiants et authentiques. Serez-vous avec nous?
Auteurs :
Pascale-D. Chaillez
Commission scolaire de Montréal - CanadaPascale-D. Chaillez est conseillère pédagogique au Service local du RÉCIT (Réseau pour le développement des compétences par l’intégration des technologies) à la CSDM et elle est chargée de cours à l'Université de Montréal depuis 2013 pour les cours TIC sur la formation des futurs enseignants. Elle est coauteure de chroniques sur les TIC dans la Revue préscolaire. De 2005 à 2015, elle était coresponsable du Service national du RÉCIT à l'éducation préscolaire. Elle a enseigné durant 10 ans au primaire et depuis l'an 2000 elle a occupé divers postes comme conseillère pédagogique TIC. Elle est détentrice d’un baccalauréat à l’éducation préscolaire et d’enseignement au primaire (UQAH) et d’une maîtrise en enseignement au primaire, M. Éd. (UQAM).
Public cible : tous
Niveau de difficulté :
Séance V507 : Outils numériques à l'école
| Salon 6 | Connectez-vous pour ajouter cette séance à votre programme. |
Un outil numérique d’accompagnement de l’enseignement-apprentissage du français et des mathématiques à l’école primaire
Communication orale
14 h 20 (30 minutes)
Educlever, éditeur numérique pédagogique français, et la Haute école pédagogique de Fribourg collaborent au développement d’un assistant pédagogique basé sur l’intelligence artificielle à destination des enseignants et des élèves de l’école primaire pour l’enseignement-apprentissage du français et des mathématiques. L’innovation pédagogique réside dans un outil exploitant l’« adaptive learning » pour favoriser les apprentissages des élèves et proposer à l’enseignant, en temps réel, des solutions de différenciation et de remédiation personnalisées. Les ressources sont également pensées comme « outil universel », utilisable par tous les élèves (en référence à la pédagogie universelle, Rose et Meyer, 2002). L’outil permettra à terme de traiter l’ensemble des domaines des mathématiques et du français langue de scolarisation, avec des propositions de ressources d’enseignement-apprentissage librement adaptables par les enseignants. Nous présenterons l’outil, son cadre théorique et didactique, et les premiers résultats de son expérimentation dans des classes ordinaires françaises et suisses romandes de début du primaire (de 1P à 3P). Les quelques études de cas permettront d’examiner la manière dont les élèves et les enseignants exploitent les ressources, et d’isoler d’éventuels profils d’élèves face à ce nouveau support d’apprentissage. Nous évoquerons ensuite les perspectives de l’« adaptive learning » et de l’utilisation de l’outil dans des classes spécialisées.
Auteurs :
Thierry Geoffre
HEP Fribourg - SuisseThierry Geoffre est Docteur en Sciences du Langage de l'Université Grenoble-Alpes, professeur de didactique du français à la HEP Fribourg, responsable de l'Unité de Recherche en Didactique des Langues (DidaLang) et responsable-adjoint du Centre de Recherche sur l'Enseignement/Apprentissage par les TEchnologies numériques (CRE/ATE).
Nathalie Colombier
EDUCLEVER - FranceNathalie Colombier dirige l’équipe pédagogique et éditoriale d’Educlever. Elle bénéficie d’une double formation dans ce domaine, un DESS d’édition d’une part et un DEA de didactologie des langues et des cultures, ainsi que d’une expérience d’enseignante de FLE en France et à l’étranger. En 2015, elle rejoint l'équipe Educlever, d’abord en tant que responsable d’innovation sur le projet de la cartographie des savoirs, sur la phase de tests au sein des établissements scolaires (écoles de la Somme, Cned) ; elle pilote ensuite un prototype de plateforme d’aide à l’apprentissage des homophonies appelé Phonix et présenté avec succès lors de l’édition 2015 de Ludovia. Elle prend ensuite la direction de l’équipe pédagogique et éditoriale, en relation étroite avec l’équipe technique, afin de développer de nouveaux outils numériques axés sur la personnalisation des apprentissages.
Thèmes : Le numérique éducatif
Utiliser le globe virtuel pour améliorer le raisonnement géographique des élèves
Communication orale
Annulé
L’intégration des outils du numérique dans l’enseignement est devenue depuis une décennie un enjeu majeur de la réussite éducative. L’essor des NTIC et le développement des systèmes d’information géographique ont contribué à la mise en place de nouveaux outils de géographie, dont les globes virtuels. Considérés en éducation comme des TICE, les globes virtuels, à travers leur fonction de géovisualisation et géointerprétation, offrent des potentialités énormes dans le développement du raisonnement géographique des élèves. Cette recherche vise à proposer un modèle didactique permettant d’améliorer le raisonnement géographique à partir de la lecture d’une image satellite sur Google Earth. Reposant sur une méthodologie de l’ingénierie didactique et expérimentale qui allie des questionnaires adressés aux enseignants et aux élèves ainsi que des vidéoscopies et des entretiens semi-directifs aux enseignants, les analyses des données montrent que le dispositif didactique TICE basé sur le globe virtuel améliore de façon significative le raisonnement des élèves sur l’étude sensible du paysage en géographie.
Auteurs :
Thomas Julio Ekoto Abaayo
Université de Yaoundé 1 - CamerounEkoto Abaayo thomas julio est professeur de lycées d'enseignement géneral au Cameroun. Titulaire d' une licence en géographie, d'un DIPES en géographie et d'un master en sciences de l'éducation option didactique de la géographie , il mène des études doctorales à l'universite de yaoundé 1 sur l'approche sensible du paysage avec les globes virtuels.
Renée Solange Nkeck Bidias
Université de Yaoundé 1 - CamerounNkeck Bidias René Solange est chargée de cours a l'université de Yaoundé1. Titulaire d' un HDR en sciences de l'éducation, elle est chef de département de didactique des disciplines de la faculté des sciences de l'éducation de la même institution.
Thèmes : Le numérique éducatif
Séance V508 : Symposium - La formation et la profession enseignante : perspectives comparatives en Europe, en Amérique et en Afrique
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L’évolution du statut d’emploi des enseignants du primaire public en Afrique subsaharienne : perspective historique du cas du Burkina Faso
Communication orale
14 h 20 (25 minutes)
Fait partie du symposium : %s
À l’instar de nombreux pays en développement, le Burkina Faso a modifié la plupart des éléments structurels de la profession enseignante pour faire face aux énormes besoins et aux pénuries d’enseignants engendrés par le mouvement de l’Éducation pour tous depuis les années 1990. Cela s’est traduit notamment par la réduction de la durée de la formation à l’enseignement et le recrutement massif d’enseignants contractuels de l’État. Ceux-ci sont devenus rapidement majoritaires, alors que le corps enseignant était constitué principalement de fonctionnaires depuis les années 1960. Après 16 années de mise en œuvre de la politique de contractualisation, le pays décida d’accorder le statut de fonctionnaire à tous les enseignants contractuels du public à partir du 1er janvier 2016. Qu’est-ce qui a motivé cette décision? Quels sont ses effets à ce jour? Dans quelle mesure est-elle soutenable dans le contexte de l’agenda mondial Éducation 2030? Quelles leçons peut-on tirer de ce cas? Telles sont les questions auxquelles nous tentons de répondre dans cette communication à l’aide de données recueillies dans le cadre d’une revue de l’emploi des enseignants contractuels dans ce pays (Kyélem, 2016) et de données statistiques, de données documentaires et d’entrevues datant du début de 2019.
Auteurs :
Martial Dembele
Université de Montréal - CRIFPE - CanadaMathias Kyelem
Université Norbert-Zongo - Burkina fasoPhD en Sciences de l'Education Maître de Conférences Spécialiste en Didactique des Sciences et en formation des enseignants
Thèmes : Agir comme professionnel de l'enseignement : le travail
La privatisation de la formation initiale des enseignants en Amérique latine et en Afrique subsaharienne : cartographie du phénomène
Communication orale
14 h 45 (25 minutes)
Fait partie du symposium : %s
Dans les pays du Sud, où la massification de l’enseignement primaire et secondaire est un enjeu prioritaire depuis plusieurs décennies, plusieurs États, souvent sous l’influence de la Banque mondiale (Ball et Youdell, 2007), ont utilisé la privatisation notamment comme un moyen d’élargir l’offre scolaire à moindres coûts. Parallèlement, les États ont dû faire face à un enjeu de taille associé aux besoins d’enseignants formés pour pourvoir les postes créés pour rendre l’école accessible à tous les enfants. Dans plusieurs pays, la participation du privé à la formation et au développement professionnel des enseignants est alors apparue comme une solution pour faire face à ce défi dans des contextes marqués par des ressources publiques limitées et des capacités limitées des écoles publiques de formation des enseignants. La participation du privé s’est notamment concrétisée par l’émergence d’écoles privées de formation des enseignants (OCDE, 2005). Cette communication, qui présente les résultats d’une recherche exploratoire s’inscrivant dans une programmation scientifique plus large, vise à faire le portrait de ce phénomène dans les pays du Sud et propose une cartographie de la privatisation de la formation des enseignants dans les 62 pays d’Amérique latine et d’Afrique subsaharienne ciblés par notre étude.
Auteurs :
Geneviève Sirois
Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue - CRIFPE - CanadaProfesseure en administration scolaire Directrice du DESS en gestion d’établissement d’enseignement Chercheure associée au CRIFPE Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
Adriana Morales-Perlaza
Université de Montréal - CRIFPE - CanadaAdriana Morales-Perlaza est professeure adjointe en éducation comparée et internationale à l’Université de Montréal et chercheure associée au Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante (CRIFPE). Elle est titulaire d’un doctorat en Éducation comparée et fondements de l'éducation (2016) et d’une Maîtrise en Administration de l’éducation (2012). Ses intérêts de recherche portent sur les perspectives internationales et l’éducation comparée, la sociologie de l'éducation et de l’évaluation scolaire, la sociologie des professions, ainsi que les politiques et l’histoire de la professionnalisation de l’enseignement. Elle a notamment réalisé des études comparatives sociologiques de la formation et de la profession enseignante au Québec, en Ontario et en Finlande, et participe actuellement à des recherches sur la profession enseignante au Québec, en Europe, en Amérique latine, et en Afrique.
Thèmes : Les formations à l’enseignement (initiales et continues)
Synthèse et clôture du symposium
Synthèse
15 h 10 (10 minutes)
Fait partie du symposium : %s
S.O.
Auteurs :
Adriana Morales-Perlaza
Université de Montréal - CRIFPE - CanadaAdriana Morales-Perlaza est professeure adjointe en éducation comparée et internationale à l’Université de Montréal et chercheure associée au Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante (CRIFPE). Elle est titulaire d’un doctorat en Éducation comparée et fondements de l'éducation (2016) et d’une Maîtrise en Administration de l’éducation (2012). Ses intérêts de recherche portent sur les perspectives internationales et l’éducation comparée, la sociologie de l'éducation et de l’évaluation scolaire, la sociologie des professions, ainsi que les politiques et l’histoire de la professionnalisation de l’enseignement. Elle a notamment réalisé des études comparatives sociologiques de la formation et de la profession enseignante au Québec, en Ontario et en Finlande, et participe actuellement à des recherches sur la profession enseignante au Québec, en Europe, en Amérique latine, et en Afrique.
Mélanie Buser
HEP Bejune - SuisseHEP-BEJUNE & Université de Montréal UdeM
Bernard Wentzel
HEP Valais - SuisseThèmes : Les formations à l’enseignement (initiales et continues)
Séance V509 : Formation des enseignants : enjeux
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Travail en réseau, partenariat et formation des enseignants : enjeux et perspectives pour l’avenir des établissements français à l’étranger
Communication orale
14 h 20 (30 minutes)
En mars 2018, E. Macron a souhaité mener une réflexion permettant renforcer l’attractivité du réseau de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) et de « doubler le nombre d’élèves accueillis au sein du réseau scolaire français d’ici à 2025 ». De plus, « des pôles régionaux de formation seront créés pour former les nouveaux enseignants » (Macron, 2018). Si le travail en réseau et la formation des enseignants constituent un nouveau paradigme qui renforcerait les capacités de l’école à remplir ses missions (Bouvier, 2011; Garant et al., 2010), ils sont freinés par plusieurs facteurs liés au fonctionnement de l’école et à l’absence de cohérence au niveau des politiques éducatives adoptées au sein de l’institution scolaire (Maulini et Progin, 2016). Deux recherches mixtes, menées au sein du réseau de l’AEFE au Liban (Challah, 2011, 2016, 2018), proposent une analyse du travail en réseau ainsi que les enjeux liés à la diversité de la culture des établissements. En effet, en comparant plusieurs pratiques, « on est en mesure de relier ce qui se passe à l’extérieur, au niveau d’un système plus large […] c’est-à-dire avec des environnements sociaux, des politiques éducatives, des stratégies d’acteurs » (Payet, 2016, p. 62).
Auteurs :
Rana Challah
Université Lumière Lyon 2 - FranceRANA CHALLAH est docteure en sciences de l’éducation de l’Université Lumière Lyon 2, chercheure post-doctorante à l'université Rennes 2, laboratoire CREAD (Centre de Recherche sur l'Éducation, les Apprentissages et la Didactique EA N° 3875). Possédant un DEA (littérature anglaise) et un MA (Relations internationales – Gestion de projets internationaux), elle est membre du comité de lecture de la revue Inter Pares (Lyon 2) et de la revue Innovations pédagogiques, nous partageons et vous ? (Montréal), ainsi que membre de l’Association des enseignants chercheurs en sciences de l’éducation en France (AESCE), de l’Association pour le développement des méthodologies d’évaluation en éducation (ADMEE) et de l’Association francophone pour le savoir (ACFAS).
Thèmes : Les formations à l’enseignement (initiales et continues)
Savoirs à enseigner et savoirs professionnels : une recherche collaborative au service de la formation des enseignants
Communication orale
14 h 50 (30 minutes)
Dans l’enseignement agricole en France, l’analyse des programmes d’enseignement de l’information-documentation et de leurs rénovations depuis 30 ans montre une importante progressivité dans la prescription des savoirs à enseigner, nécessitant une adaptation régulière des savoirs professionnels des enseignants. Or, l’évolution de ces savoirs professionnels, et par là leur mobilisation, remet en question à la fois les pratiques des enseignants, mais aussi celles de leurs formateurs. Parmi les recherches collaboratives développées autour de cette dynamique d’enseignement d’objets de savoir particuliers (Hervé, Gardiès et Ducamp, 2018), un groupe de praticiens et de chercheurs au sein d’un dispositif spécifique mène ainsi une analyse didactique des pratiques pour accompagner les enseignants. Nous proposons ici d’analyser cette démarche à partir de l’éclairage théorique de l’action conjointe en didactique articulé au concept de l’épistémologie pratique du professeur (Amade-Escot, 2001). D’un point de vue méthodologique, nous nous appuierons sur les étapes de la recherche collaborative telle que définie par Desgagné. Les résultats montrent, via un processus itératif de co-construction chercheurs/praticiens, que l’appréhension didactique d’un objet de savoir apporte des éléments pertinents et opérationnels contribuant à l’épistémologie pratique des enseignants, favorisant ainsi leur enseignement.
Auteurs :
Sylvie Sognos
ENSFEA - FranceDocteure en sciences de l'information et de la communication Documentaliste formatrice, Responsable de la bibliothèque de l’École nationale supérieure de formation de l'enseignement agricole (ENSFEA), Toulouse
Thèmes : Les formations à l’enseignement (initiales et continues)
Séance V510 : Symposium - Agir professionnel en contexte de diversité ethnoculturelle, linguistique et religieuse : vers des pratiques d’équité et d’inclusion
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Diversité sociale et ethnoculturelle : une perspective ethnographique d’écoles inclusives
Communication orale
14 h 20 (30 minutes)
Fait partie du symposium : %s
Chaque année, le Québec accueille des milliers de nouveaux arrivants. La diversité sociale et ethnoculturelle est ainsi de plus en plus présente dans certains milieux scolaires de la province, une réalité qui suscite certains enjeux. Dans l’espoir de soutenir la réussite de tous, l’école québécoise est appelée à mobiliser de manière optimale ses ressources sur la base d’une perspective qui comprend et reconnaît la nécessité de s’adapter à la diversité, mettant à profit au quotidien les savoirs, les savoir-être et les savoir-faire de différents acteurs. Notre recherche doctorale s’est inscrite dans le courant théorique du paradigme de l’éducation inclusive. Pendant une année scolaire, nous nous sommes intégrée au quotidien de deux écoles primaires montréalaises en contexte de défavorisation socioéconomique et de pluriethnicité. Notre approche ethnographique nous a permis d’accéder aux coulisses de ces milieux qui se mobilisent, au quotidien, pour s’adapter aux besoins de leur public scolaire. Nos résultats se structurent autour de quatre thèmes principaux : leadership de la direction, climat socioprofessionnel et pratiques de l’équipe-école, relations écoles-familles et collaborations avec la communauté. Nous estimons que ces diverses portes d’entrée permettent aux écoles participantes d’exploiter leur potentiel de tuteurs de résilience auprès d’élèves qui cumulent diverses vulnérabilités socioscolaires.
Auteurs :
Justine Gosselin-Gagné
Université du Québec à Montréal - CanadaThèmes : Agir comme professionnel de l'enseignement : le travail
Vers des pratiques d’équité et d’inclusion : l’éclairage du savoir-agir d’enseignants du préscolaire en contexte de diversité ethnoculturelle au service de la formation
Communication orale
14 h 50 (30 minutes)
Fait partie du symposium : %s
Dans une recherche qui s’est attachée à étudier l’intervention pédagogique en contexte de diversité ethnoculturelle par l’angle des pratiques existantes (Audet, 2006, 2011), des récits de pratique (Desgagné, 2005) ont été recueillis auprès d’enseignants du préscolaire. L’analyse de ces récits a permis de théoriser leur savoir-agir (Schön, 1983, 1987) en lien avec leur manière de prendre en compte la diversité ethnoculturelle dans leur intervention pédagogique. Plus spécifiquement, l’analyse a permis d’identifier des « conditions d’accès » à ce que nous avons nommé l’altérité « en acte », de même que des facteurs permettant de la caractériser. Dans le cadre de cette présentation, nous discuterons ces résultats à la lumière de la « compétence interculturelle et inclusive » à l’intention des enseignants formalisée par un groupe de travail interuniversitaire, sous l’égide de l’OFDE (Potvin et al., 2015). Finalement, des implications pour la formation seront discutées, plus spécifiquement autour de la réutilisation de tels récits, dans l’esprit de la méthode des cas (Mucchielli, 1968; Passeron et Revel, 2005), pour favoriser le développement de pratiques d’équité et d’inclusion chez des futurs enseignants.
Auteurs :
Geneviève Audet
Université du Québec à Montréal - CanadaThèmes : Agir comme professionnel de l'enseignement : le travail
Séance V511 : Immersion culturelle et FLE
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Francophone Free Walking Tours (FFWT) : un projet pour renforcer l’apprentissage collaboratif à l’ère numérique chez des étudiants de la filière du tourisme
Communication orale
14 h 20 (30 minutes)
Dans une perspective de professionnalisation de l’enseignement supérieur de la filière du tourisme, notre première préoccupation s’articule autour d’une meilleure préparation de nos étudiants au marché du travail de tourisme. Dans ce sens, nous espérons leur créer un premier milieu professionnel pour qu’ils puissent vivre des expériences via des situations-problèmes réelles, ce qui permettrait de renforcer leurs compétences tant langagières que professionnelles et surtout de promouvoir les activités collaboratives dans un travail d’équipe à l’ère numérique. Pour ce faire, nous avons conçu, au sein du Département de français (Université de Hué), le projet FFWT qui se base sur des assises de l’apprentissage collaboratif et de la pédagogie de projet. Dans le cadre de la présente communication, nous tentons de : présenter les apports de ce projet auprès des étudiants; souligner l’importance de l’apprentissage collaboratif à l’ère numérique et de notre pédagogie de projet dans le cadre de réalisation du projet; résumer brièvement ce que nous avons réalisé comme étape de démarrage du projet. Force est de noter que nous ne venons de terminer que la première phase du projet. Néanmoins, les résultats des enquêtes menées auprès d’un testeur de tour et des étudiants-guides apprentis de ce stade nous ont semblé prometteurs et montrent clairement un grand intérêt des participants vis-à-vis du projet.
Auteurs :
Nhiem Công Huyen
Université de Montréal - CRIFPE - Viet nam
Tien Dung Truong
Université de Hué - Viet namThèmes : Agir comme professionnel de l'enseignement : le travail, Le numérique éducatif
S’insérer dans le monde francophone du numérique durant les cours de FLE
Communication orale
14 h 50 (30 minutes)
C’est avec un grand regret que nous, professeurs de français langue étrangère, constatons la diminution de la quantité des apprenants qui choisissent le français comme seconde langue à apprendre. Rendre l’apprentissage de la langue française plus attrayant en intégrant de nouvelles technologies d’assimilation durant les cours de FLE est un des moyens de changer les choses pour le mieux. La recherche en question a été approfondie et étendue à l’étude des pratiques quotidiennes des enseignants de FLE dans les universités et les écoles de la région centrale de Russie ainsi qu’au travail autonome des apprenants. Les réponses au questionnaire en ligne ont permis de mieux comprendre les points forts et faibles de l’usage des nouvelles technologies en classe de FLE. Des entretiens individuels ont éclairci les approches individuelles des professeurs. L’analyse de l’expérience étudiée a aidé à élaborer un algorithme et des recommandations de travail avec les outils numériques pour les enseignants de FLE, surtout pour ceux qui travaillent avec les débutants en français.
Auteurs :
Olga Kozarenko
Université russe de l'amitié des peuples Institut des langues étrangères - Russie, fédération deThèmes : Le numérique éducatif
Séance V512 : Littératie au secondaire et inclusion
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Aborder la littératie au secondaire en contexte d’inclusion scolaire
Communication orale
14 h 20 (30 minutes)
Le but principal de cette synthèse des connaissances était de constituer un corpus de connaissances sur les approches ou pratiques à adopter, ou à adapter, afin de favoriser le développement de la compétence à écrire ou à lire des textes en tenant compte de la diversité des élèves du secondaire. L’accès à la réussite passe par une prise en compte de la diversité des rythmes d’apprentissage et des besoins. Ces orientations posent des défis quant à la formation initiale et continue des enseignants et reposent entre autres sur la nécessité d’une pédagogie différenciée orientée et planifiée. Dans cette étude, nous avons considéré la lecture et l’écriture comme des compétences transversales et avons recensé des approches et pratiques reconnues comme étant efficaces non seulement dans les cours de langue d’enseignement, mais également dans les différentes disciplines enseignées. Nous présenterons les résultats obtenus après l’analyse de 65 sources qui constituent notre corpus. Parmi ces textes, 27 sources ont été répertoriées portant sur la lecture, 19 sur l’écriture, 11 sur la lecture-écriture et 8 sur la littératie. Dans cette présentation, nous exposerons plus spécifiquement les résultats en lien avec les pratiques gagnantes pour aborder la littératie.
Auteurs :
France Dubé
Université du Québec à Montréal - CanadaChantal Ouellet
Université du Québec à Montréal - CanadaFrance Dufour
Université du Québec à Montréal - CRIFPE - CanadaOlivier Bruchesi
Université du Québec à Montréal - CanadaEnseignant de français au secondaire, je suis également étudiant à la maitrise en éducation et formation spécialisées à l'UQAM. Je m'intéresse à l'inclusion scolaire au secondaire, aux pratiques d'enseignement inclusives de l'écriture et au développement professionnel des enseignants.
Émilie Cloutier
Université du Québec à Montréal - CanadaMarie-Jocya Paviel
Université du Québec à Montréal - CanadaThèmes : Les formations à l’enseignement (initiales et continues)
Étude de l’impact sur les compétences en lecture d’un camp pédagogique d’été auprès d’élèves de 1er cycle ayant des difficultés scolaires
Brève communication orale
14 h 50 (15 minutes)
Les élèves ayant des difficultés scolaires lisent en général moins de livres (Allington et McGill-Franzen, 2010). Les vacances d’été sont un moment où certains élèves ayant des difficultés en lecture/écriture se retrouvent dans un environnement plus pauvre en écrit, ce qui peut faire régresser leurs compétences (Allington et McGill-Franzen, 2010). Une étude menée aux États-Unis tend à montrer que les élèves en difficulté qui sont obligés de lire des livres pendant l’été ont obtenu des résultats meilleurs (Allington et McGill-Franzen, 2010). Au Québec, l’idée d’un camp pédagogique a été mise sur pied à l’école du Premier-Envol. Les résultats semblent aller dans le même sens, mais aucune recherche n’a été menée. Le PREL a mis sur pied un camp à visée pédagogique pour les élèves ayant des difficultés d’apprentissage. C’est 20 élèves du 1er cycle qui se sont rendus dans une école transformée en camp de vacances à raison de deux jours par semaine durant sept semaines, pour lire et écrire tout en jouant. Des entretiens de lecture ont permis d’évaluer la fluidité en lecture orale, les processus de reconnaissance de mots et la compréhension générale d’un court texte. Les résultats seront présentés dans cette communication.
Auteurs :
Judith Beaulieu
Université du Québec en Outaouais - CanadaMarilyn Dupuis-Brouillette
Université de Sherbrooke - CanadaThèmes : Agir comme professionnel de l'enseignement : le travail
L’enseignant « sujet cherchant » en développement professionnel
Brève communication orale
15 h 05 (15 minutes)
Nos travaux s’appuient sur la formation CAPPEI (Certificat d’aptitude professionnelle aux pratiques de l’éducation inclusive), formation continue en alternance qui « invite les enseignants à une éthique et à une pratique régulière et banale du doute, de l’analyse et du développement professionnel » (Perrenoud, 2001). Nous faisons l’hypothèse que l’enseignant s’engage dans cette formation dans une posture pour comprendre son activité à laquelle incertitude et malentendus sont intrinsèquement liés. Nous la nommons : posture de « sujet cherchant ». Dans cette recherche qualitative, nous nous plaçons comme chercheur solidaire. Nous invitons l’enseignant en formation CAPPEI, en le plaçant comme acteur compétent lors d’un entretien compréhensif, à expliciter comment il a pu construire sa posture d’enseignant « sujet cherchant ». Puis, nous l’invitons à reprendre la transcription. Une analyse du discours et une analyse thématique conduiront à la discussion des résultats. Nous discuterons la possibilité pour chaque enseignant « sujet cherchant » d’être en position de construire sa professionnalité de façon plus engagée en étant l’acteur de l’articulation de ses savoirs d’expérience professionnelle et des savoirs théoriques. Nous examinerons ainsi l’engagement dans un mouvement d’innovation permettant à l’enseignant « sujet cherchant » de développer une logique interprétative collaborative face au défi de la diversité.
Auteurs :
Sandrine Dicharry
ESPE Nouvelle Aquitaine - FranceEnseignante spécialisée, formatrice ESPE Bordeaux Département ASH-Education Inclusive Etablissement : Université de Bordeaux Ecole Doctorale : Sociétés, Politiques, Santé Publique Spécialité : Sciences de l’éducation Unité de recherche : EA 747-Laboratoire Cultures, Education, Sociétés
Thèmes : Les formations à l’enseignement (initiales et continues)
Séance V513 : Symposium - L'encadrement télématique dans les cours hybrides et les cours en ligne
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Corriger plus vite et mieux au moyen de l’intelligence artificielle
Communication orale
14 h 20 (30 minutes)
Fait partie du symposium : %s
Parmi les tâches les moins appréciées par plusieurs membres du corps professoral se retrouve probablement en haut de liste la correction. Pourtant, cet acte est fondamental dans la validation de l’atteinte de compétences par les apprenants. La correction est, pour beaucoup, une tâche souvent longue et fastidieuse. De plus, les résultats doivent être remis généralement rapidement afin de pouvoir donner une forme de rétroaction aux étudiants. Mais, dans ces conditions, la rétroaction est-elle optimale? L’utilisation de l’intelligence artificielle peut venir faciliter le travail des professeurs dans cette facette de leur travail. En organisant de façon optimale la correction, l’intelligence artificielle permet de gagner une quantité considérable de temps tout en ayant une correction plus uniforme et équitable. Ce temps peut alors être réinvesti pour fournir des rétroactions personnalisées et de qualité à chaque étudiant. De plus, l’organisation de la correction faite par l’intelligence artificielle permet d’obtenir des statistiques pour chacune des questions, plutôt que pour l’ensemble d’une évaluation. Ainsi, il est possible de faire des retours en classe beaucoup mieux ciblés sur des notions que l’on constate incomprises, plutôt que sur des notions qui nous semblent incomprises. La présentation portera sur l’utilisation de la plateforme Gradescope.
Auteurs :
Samuel Bernard
Cégep régional de Lanaudière à Terrebonne - CanadaDétenteur d’une maîtrise en mathématiques pures et d’une attestation en formation à l’enseignement postsecondaire, j’enseigne depuis 2007 à la formation régulière au Cégep régional de Lanaudière à Terrebonne. Pionnier de cette approche au Québec, j’ai implanté pour la première fois une classe inversée à l’automne 2011. Suite au succès de cette approche auprès de mes étudiants, constaté après deux collectes de données dans des projets pilotes, j’ai fondé en janvier 2012 le projet Mathéma-TIC. Cette initiative a pour objectif de rendre les contenus des cours de mathématique collégiaux accessibles à tous, gratuitement, en français, sous forme de vidéos sur YouTube afin de permettre aux professeurs de mathématique du réseau collégial qui le désirent de mettre sur pied eux aussi des classes inversées. Depuis 2012, je donne des conférences sur les thèmes de la classe inversée, de la baladodiffusion et des classes d'apprentissage actif. J'ai d'ailleurs fait partie de l'équipe de recherche qui a publié le rapport PAREA sur les classes d'apprentissage actif au collégial. Finalement, j’ai participé à l’automne 2013 à la version française du livre « Flip Your Classroom » de Jonathan Bergmann et Aaron Sams. Dans cette traduction du best-seller américain, un chapitre original que j’ai écrit portant sur mon expérience en enseignement post-secondaire y a été ajouté.
Thèmes : Agir comme professionnel de l'enseignement : le travail, Le numérique éducatif
Modalités de tutorat dans le cadre de dispositifs de formation à distance mobilisant la téléphonie mobile en contexte africain
Communication orale
14 h 50 (30 minutes)
Fait partie du symposium : %s
Les acteurs en matière d’aide au développement dans le secteur éducatif s’intéressent de plus en plus aux possibilités de la formation à distance, en particulier à partir des technologies associées à la téléphonie mobile. À l’occasion de cette communication, nous évoquerons plusieurs projets de cette nature entrepris par l’Agence universitaire de la Francophonie en collaboration avec l’Organisation internationale de la Francophonie ou l’Agence française de développement. Plus précisément, nous nous intéresserons aux modalités de tutorat qui seront mises en œuvre dans deux dispositifs hybrides pour la formation des maîtres en cours de carrière. L’originalité de ces projets en matière de tutorat porte sur son caractère hybride en ce sens que le suivi à distance est assuré tantôt dans le cadre de rencontres présentielles avec le tuteur, tantôt à distance à travers la téléphonie mobile. Les interactions entre les apprenants et leur tuteur ainsi que les interactions entre apprenants ont fait l’objet d’analyses qui ont permis de mieux comprendre le tissu relationnel qui se crée entre les différentes catégories d’intervenants.
Auteurs :
Christian Depover
Université de Mons - BelgiqueChristian Depover est professeur à l'Université de Mons et est un auteur renommé dans le domaine des technologies éducatives et de la formation à distance.
Bruno Poellhuber
Université de Montréal - CRIFPE - CanadaBruno Poellhuber est Professeur à la Faculté des sciences de l’éducation et directeur du Centre de pédagogie universitaire (CPU) de l’Université de Montréal. Membre du Groupe de recherche interuniversitaire sur l’intégration pédagogique des TIC (GRIIPTIC), il est responsable du microprogramme en formation à l’enseignement postsecondaire. Ses travaux portent sur l’utilisation des technologies à des fins de collaboration, d’enseignement ou d’apprentissage au postsecondaire et chez les adultes, dans des contextes d’enseignement en présentiel, de formation à distance et de formation hybride. Ses recherches portent plus précisément sur les liens entre encadrement, motivation, engagement et persévérance dans les cours en ligne et hybrides, l’intégration pédagogique des TIC et la collaboration à l’ère du Web 2.0, les pédagogies actives et les TIC, notamment dans le contexte des nouveaux espaces d’apprentissage enrichis par les technologies. Il pilote les activités de recherche d’un groupe de chercheurs sur les MOOC, un projet de recherche-action-formation sur la classe inversée et co-dirige une recherche sur la compétence numérique.
Thèmes : Le numérique éducatif
Séance V514 : Symposium - La critique en éducation : connaissances, recherches actuelles et débats
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De la sidération à l’engagement en éducation : panique du mécontentement ou crise comme promesse?
Communication orale
14 h 20 (30 minutes)
Fait partie du symposium : %s
Le champ de l’éducation spécialisée regorge d’allants de soi concernant la difficulté ou l’échec scolaire. Il s’agit le plus souvent de cibler l’élève comme étant porteur de caractéristiques comportementales, voire neurobiologiques spécifiques, qui le (pré)destineraient essentiellement à un parcours scolaire difficile (le « cortège des troubles », Grossmann, à paraître). Ces préconceptions agissent comme des attracteurs idéologiques (Charlot, 1997) qui peuvent potentiellement structurer la pensée et l’action enseignante, voire les paralyser – car si le dysfonctionnement ne relève que de l’élève, que reste-t-il du pouvoir d’agir de l’enseignant, de l’institution? Partant d’écrits critiques quant à la représentation de l’individu en situation d’échec, mais aussi d’une expérience d’enseignement universitaire auprès d’étudiants de deuxième et troisième cycle, cette communication invite à explorer des voies possibles de déconstruction de cette figure de l’élève en difficulté. Par ailleurs, notre propos est également d’éviter de sombrer dans la sidération critique (le « qu’y pouvons-nous si c’est ainsi? ») pour ouvrir sur la possibilité de repenser l’individu en situation de difficulté. Suivant Sloterdijk (2000), nous cherchons ainsi à déterminer comment une approche critique peut ouvrir sur une promesse d’un autre regard, d’une autre pratique, dans le respect de la complexité du métier d’enseignant.
Auteurs :
Sophie Grossmann
Université du Québec à Montréal - CanadaThèmes : L’insertion dans la profession
Éducation, écologie et critique : (re)connaitre des relations et remettre en question des dominations
Communication orale
14 h 50 (30 minutes)
Fait partie du symposium : %s
Reconnaitre les connexions viscérales et vitales nous unissant à la nature et aux êtres humains est important. L’éducation dans la forme scolaire favorise-t-elle plutôt une aliénation en matière de reconnaissance de telles connexions? Au Québec, une comparaison des programmes d’enseignement des années 1980 et 2000 permet de le penser : sciences de la nature au primaire et écologie au secondaire ont disparu. Plus récemment, au secondaire, la suppression des thèmes « environnement » et « pouvoir » et leurs remplacements par un programme « éducation financière » vont dans le même sens. Doit-on s’en étonner? Peut-on sérieusement imaginer un système national d’enseignement œuvrant à contrecourant de valeurs actuellement centrales dans la société : croissance économique et richesse? L’exemple d’une approche par histoire de vie en formation explorant les dimensions personnelles, sociales et écologiques du rapport au monde illustre une démarche pour (re)connaitre et soigner les connexions vitales. Les réponses personnelles et sociales aux besoins vitaux des êtres humains y sont explorées de même que les questions écologiques associées à ces réponses. Réintroduire ainsi l’écologie et la nature dans la tradition des approches critiques invite à une (re)connaissance élargie et approfondie du rapport au monde et des rapports de domination.
Auteurs :
Tom Berryman
Université du Québec à Montréal - CanadaAprès un baccalauréat en biologie avec une spécialisation en écologie, Tom Berryman a travaillé en éducation relative à l’environnement au mont Royal dans les années 1980. Il y travaillait notamment à l’implantation du Programme d’études primaire en sciences de la nature. Cette expérience l’a conduit à se questionner sur le rapport au monde des enfants. Il a abordé ces thématiques par trois recherches : d’abord à la maitrise en éducation (1999-2001) dans la perspective du rapport à l'environnement dans le développement humain, puis dans un doctorat en éducation (2001-2006) portant sur la formation initiale des enseignants et sur les logiques institutionnelles, dont celles du pouvoir, et enfin au postdoctorat (2007-2008), dans la perspective de l’histoire de vie des éducateurs ou de l’autobiographie environnementale. Professeur en éducation relative à l’environnement au Département de didactique de l’UQAM depuis 2010, Tom Berryman étudie, dans des perspectives historiques et critiques, les relations de formation mutuelle entre les êtres humains, les sociétés et l’environnement. Ses recherches récentes portent sur valeurs ainsi que sur les représentations de la nature et des liens entre les êtres humains et la nature dans les programmes d’enseignement primaire du Québec de 1861 à aujourd’hui. Depuis quelques années, son attention émerveillée et soucieuse se tourne de plus en plus vers le monde des océans et particulièrement celui des récifs coralliens. Plonger littéralement et de manière figurée dans ces mondes invite à interroger encore davantage l’action éducative auprès de la population québécoise. Ceci est l'objet de sa plus récente recherche: "Protection des récifs coralliens et éducation des touristes québécois".
Thèmes : Les formations à l’enseignement (initiales et continues), Agir comme professionnel de l'enseignement : le travail
Séance V515 : Supervision des stages
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La supervision universitaire de stage en enseignement : un état de la recherche
Communication orale
14 h 20 (30 minutes)
L’expérience en stage est considérée comme une étape essentielle et une composante clé de la formation à l’enseignement, qu’importe le niveau ou la matière enseignée (Burns, Jacobs et Yendol-Hoppey, 2016). Durant sa formation pratique, le stagiaire est habituellement accompagné par un enseignant associé et un superviseur universitaire. Or, le rôle du superviseur dans cette triade serait sujet à davantage d’interprétations considérant entre autres que ses pratiques pédagogiques auraient reçu moins d’attention de la part des chercheurs (Cuenca, 2010; Portelance, Gervais, Lessard et Beaulieu, 2008; Rubenstein et Thoron, 2013). Afin d’établir un état de la recherche au sujet de la supervision universitaire de stage en enseignement, nous avons voulu connaitre les thèmes abordés par la littérature scientifique à ce propos. Lors de cette communication, nous présentons les résultats d’une recension systématique des écrits (Rew, 2011) réunissant différents critères (articles révisés par des pairs, présentant des recherches empiriques avec un échantillon comprenant des superviseurs universitaires de stage en enseignement, en français ou en anglais et publiés entre 2008 et 2018). De cette analyse, nous dégageons des catégories appuyées par Burns et al. (2016) nous permettant d’alimenter nos recherches au sujet de la contribution au sein de la triade du superviseur universitaire de stage.
Auteurs :
Lucie Dionne
Université du Québec à Rimouski - CanadaLucie Dionne est professeure de psychopédagogie de la formation pratique en enseignement professionnel à l’Université du Québec à Rimouski. Elle est coresponsable des stages au programme de baccalauréat en enseignement professionnel. Elle est doctorante en éducation à l’Université de Sherbrooke. Elle s’intéresse notamment aux pratiques de superviseurs de stage en enseignement professionnel utilisant un dispositif de supervision hybride.
Matthieu Petit
Université de Sherbrooke - CanadaMatthieu Petit est professeur agrégé au département de pédagogie de la Faculté d’éducation de l’Université de Sherbrooke. Il a la responsabilité des stages pour deux programmes : le baccalauréat en enseignement au secondaire et le baccalauréat en enseignement de l’anglais langue seconde. Chercheur membre du groupe de recherche PeDTICE, il s’intéresse à l’utilisation du numérique en formation pratique, entre autres par ses travaux de recherche sur le e-portfolio, le sentiment de présence en ligne et la supervision de stage à distance.
Claudia Gagnon
Université de Sherbrooke - CRIFPE - CanadaClaudia Gagnon, Ph.D., est professeure titulaire à la Faculté d’éducation de l’Université de Sherbrooke où elle est responsable des stages et de la formation pratique au programme de Baccalauréat en enseignement professionnel, et également responsable du Doctorat en éducation. Elle est actuellement chercheure au Collectif de recherche sur la formation professionnelle (CRFP), au Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante (CRIPFE) ainsi qu’au sein du groupe Qualification et insertion socioprofessionnelle des jeunes adultes québécois (QISAQ). Ses travaux de recherche portent sur l’alternance en formation, et plus particulièrement sur les pratiques des enseignants et des intervenants en stage, notamment en ce qui a trait à l’accompagnement des stagiaires, que ce soit au niveau de la formation professionnelle au secondaire ou au niveau de la formation universitaire à l’enseignement.
Thèmes : Les formations à l’enseignement (initiales et continues)
Supervision et accompagnement de stagiaires d’éducation physique au Brésil
Communication orale
14 h 50 (30 minutes)
Cette recherche porte sur le modèle de formation qui fonde la formation des enseignants. Nous cherchons à identifier et à analyser dans des propositions de stages supervisés les éléments qui peuvent caractériser les perspectives d’un processus de professionnalisation de l’enseignement. Nous avons opté pour l’étude exploratoire avec la participation de quatre universités publiques (l’USP, l’UNICAMP, l’UNESP, l’UFSCar); quatre superviseurs des stagiaires; six enseignants associés et six étudiants stagiaires. Des techniques de collecte et d’analyse ont été utilisées : l’entretien semi-structuré, l’analyse de documents et l’analyse de contenu. Les résultats ont été organisés en trois axes : (1) le modèle de formation – les conceptions du stage sont différentes dans les quatre universités, mais le modèle académique est prédominant; (2) la professionnalisation de l’enseignement – il existe une base de connaissances qui fonde l’enseignement (l’USP, l’UNICAMP, l’UNESP, l’UFSCar) et qui favorise la professionnalisation de l’enseignement, toutefois, il y a aussi une limitation dans l’articulation entre les universités et les écoles; (3) le stage supervisé – l’UNESP a présenté le stage plus avancé dans le domaine des pratiques d’enseignement et des partenariats, se rapprochant d’un modèle de formation hybride.
Auteurs :
Samuel Souza Neto
Universidade Estadual Paulista Julio de Mesquita Filho (UNESP) - BrésilProfesseur de l'Universidade Estadual Paulista
Luiz Gustavo Rufino
Centro Universitário de Jaguariuna - BrésilProfesseur du Centro Universitário de Jaguariuna
Dijnane Vedovatto
UFSCar - BrésilProfesseur de l'Universidade Federal de São Carlos
Thèmes : Les formations à l’enseignement (initiales et continues)
Séance V516 : Symposium - Mondes profanes : enseignement, fiction et histoire au temps du numérique
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Enseigner l’Histoire et la mémoire de la Seconde Guerre mondiale avec la série télévisée « Un village français » (France 3, 2009-2017)
Communication orale
14 h 20 (20 minutes)
Fait partie du symposium : %s
La série « Un village français » s’est inscrite dès sa conception dans une perspective d’histoire publique, avec une volonté assumée par ses créateurs de rendre accessible au plus grand nombre (3,5 millions de téléspectateurs en moyenne lors de sa première diffusion) les dernières avancées de l’historiographie de la Seconde Guerre mondiale. Outre la portée pédagogique des dialogues et la richesse de la mise en scène, les épisodes de fiction étaient suivis de pastilles pédagogiques alternant explications de l’historien Jean-Pierre Azéma (consultant historique) et témoignages. Les dernières saisons se confrontent plus explicitement à la question de la mémoire et de ses usages personnels et politiques dans la France contemporaine. Le but de cette communication sera de présenter les différents usages de cette série en classe de collège, de lycée et à l’université et de revenir sur de multiples expériences d’enseignement et de conférences grand public lors desquelles cette série a été utilisée pour susciter débats, dialogues, prises de conscience et témoignages.
Auteurs :
Marjolaine Boutet
Université de Picardie-Jules Verne - FranceMarjolaine Boutet est maîtresse de conférences à l'Université de Picardie-Jules Verne (Amiens, France). Spécialiste des séries télévisées et des représentations audiovisuelles de la guerre, elle est l'auteure entre autres de Un Village français : une histoire de l'Occupation (La Martinière, 2017), Cold Case : la mélodie du passé (PUF, 2013) et Les Séries télé pour les Nuls (First, 2009). Enseignante à l'université et à Sciences Po au niveau licence et master, elle participe aussi à la formation des futur.e.s professeur.e.s d'histoire-géographie en France et est membre du jury de l'agrégation de géographie. Très active dans le domaine de l'histoire publique, Marjolaine Boutet a notamment co-présenté les documentaires historiques L'Histoire au Quotidien sur M6, conseille des producteurs de séries et documentaires historiques et chronique les séries télévisées pour le bi-mensuel Phosphore (à destination des 15-20 ans).
Thèmes : Les formations à l’enseignement (initiales et continues), Le numérique éducatif
« Rome », une série télévisée pour mieux apprendre l’histoire
Communication orale
14 h 40 (20 minutes)
Fait partie du symposium : %s
Cette présentation explore une des possibilités éducatives qu’offre la série télévisée « Rome ». À partir de la mise en scène par les réalisateurs de l’assassinat de César et des auteurs anciens qui ont décrit l’événement, l’enseignant amène les élèves à prendre conscience du fait que les synthèses historiques, tels les films et les romans, sont construites à partir de témoignages parfois concordants, mais souvent contradictoires, ce qui rend ardue la tentative de se faire une idée juste d’un événement historique. Il est donc indispensable, pour le consommateur « d’histoire profane », d’être conscient que le produit fini dépend de la subjectivité et des choix de ses créateurs. Étant en lien avec le programme d’éducation, cet exercice sollicite le cinéma dans le but de développer l’esprit critique, selon les objectifs de la Progression des apprentissages.
Auteurs :
Thierry Desjardins
Université de Montréal - CanadaJe suis diplômé d'un BAC en études classiques à l'Université de Montréal. Durant ce BAC, j'ai aussi effectué une année à l'Université capodistrienne d'Athènes et des fouilles archéologiques sur le site d'Argilos en Grèce. Je suis aussi titulaire d'une maîtrise en histoire et de la maîtrise qualifiante en enseignement au secondaire. Je suis inscrit au doctorat en didactique de l'histoire depuis 2018. Mes recherches portent sur les représentations sociales des élèves à propos de la Grèce antique. J'enseigne aussi à l'école Lucien-Pagé (CSDM) en secondaire 1.
Thèmes : Agir comme professionnel de l'enseignement : le travail, Le numérique éducatif
Pourquoi s’intéresser aux jeux vidéos d’histoire? Survol des résultats de trois enquêtes sur l’usage en classe du Tour découverte du jeu AC:O
Communication orale
15 h 00 (20 minutes)
Fait partie du symposium : %s
Les élèves du secondaire consomment hors de l’école une information foisonnante à propos du passé, et ce, sous de multiples formats, surtout fictionnels. La recherche montre que cela affecte la manière dont ils se représentent l’histoire. À partir d’un survol des résultats de trois enquêtes sur le jeu Assassin’s Creed, cette communication a pour but d’examiner à quelles conditions l’enseignement de l’histoire pourrait tirer parti des mondes profanes en général et de l’histoire numérique en particulier pour développer l’esprit critique des élèves. La première enquête portait sur la mémorisation à court terme de connaissances déclaratives; elle a été réalisée en novembre 2017 auprès de plus de 320 élèves de neuf écoles secondaires de 12 à 16 ans, avec une méthode quasi expérimentale. La deuxième enquête explorait le déroulement d’une séquence d’activités à laquelle tous les élèves de première secondaire d’une même école privée étaient soumis en décembre 2018. La troisième documentait le déroulement de différentes séquences d’activités auxquelles étaient soumis des élèves de différentes écoles d’une même commission scolaire en 2019.
Auteurs :
Marc-André Éthier
Université de Montréal - CRIFPE - CanadaMarc-André Éthier a été formé en histoire (baccalauréat et maîtrise, Université de Montréal) et en didactique (doctorat en didactique, UdeM). Il a enseigné l’histoire au secondaire, a été professeur à l’Université du Québec à Trois-Rivières et, depuis 2004, est professeur à l’UdeM. Il est membre de divers groupes de recherche, dont DiSEC (Diversité scolaire et l’éducation à la citoyenneté) et le CRIFPE (Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante). Ses recherches ont été financées par le FRQSC et par le CRSH. Elles ont porté sur l’analyse de contenu des programmes et des manuels d’histoire. Depuis quelques années, elles portent sur l’usage que les enseignants et les élèves font des moyens didactiques, comme les manuels, les romans, les longs métrages de fiction, les jeux vidéos d’histoire ou les artéfacts et archives, ainsi que sur les apprentissages des élèves en histoire, et en particulier ceux qui concernent la démarche de recherche en histoire. Marc-André Éthier est le rédacteur en chef de la Revue des sciences de l’éducation.
David Lefrançois
Université du Québec en Outaouais - CRIFPE - CanadaIl est professeur de fondements de l’éducation à l’UQO depuis 2008. Ses recherches et publications analysent les discours des programmes d’études dans les disciplines de l’univers social (histoire, géographie, monde contemporain, éducation financière), les méthodes et moyens d’enseignement et d’évaluation de l’apprentissage de la pensée historienne au primaire et au secondaire. Responsable de l’Équipe de recherche sur la Diversité scolaire et l’éducation citoyenne (DiSEC) et membre du Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante (CRIFPE), il travaille depuis 2015 sur les usages faits en classe du matériel didactique et sur les usages les plus efficaces qu’il serait possible d’y faire de l’histoire profane. Il promeut des approches de la pratique politique et citoyenne fondées sur l’éthique de la discussion.
Thèmes : Les formations à l’enseignement (initiales et continues), Le numérique éducatif
Séance V517 : Enseignement de l'écriture et numérique
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L’écriture collaborative expert-apprenant pour développer l’habileté à écrire
Communication orale
14 h 20 (30 minutes)
Les fonctionnalités d’une plateforme numérique d’écriture collaborative (cloud-based writing) sont multiples (Yim et al., 2014) et s’avèrent utiles du point de vue didactique pour l’enseignement d’une langue (Zheng et al., 2015). En effet, en mode synchrone ou asynchrone, les apprenants peuvent fournir une rétroaction à un autre élève, et ce, en commentant la grammaire du texte, la phrase ou la qualité de l’orthographe (Topping et al., 2000). Cependant, l’enseignant-expert peut lui aussi jouer un rôle déterminant en intervenant en temps réel pour développer la métacognition et accroitre le transfert de l’habileté à écrire de façon à améliorer, entre autres, le sentiment de compétence et le sentiment de contrôle des scripteurs en difficulté. Cette conférence a pour but de présenter les résultats d’une étude exploratoire menée en mai 2018, auprès de 25 élèves, dont les résultats se sont avérés prometteurs.
Auteurs :
Marie-Claude Gauthier
Collège Jean-Eudes / UdeM - CanadaMarie-Claude Gauthier est enseignante de français langue maternelle au niveau secondaire et conseillère « technopédagogique » au Collège Jean-Eudes à Montréal. Doctorante, elle s’intéresse aux TIC comme principal vecteur de connaissances en expérimentant et en observant attentivement comment l’utilisation de ressources numériques peut faciliter le développement des compétences langagières des apprenants.
Thierry Karsenti
Université de Montréal - CRIFPE - CanadaThierry Karsenti est directeur du CRIFPE, détenteur de la Chaire de recherche du Canada sur les technologies en éducation, et professeur titulaire à l’Université de Montréal. Au cours de sa carrière, il a publié de nombreux livres et articles scientifiques portant sur le numérique en éducation. Membre de l’Académie des sciences du Canada (Société Royale), ses réalisations ont été reconnues par de nombreux prix nationaux et internationaux.
Thèmes : Le numérique éducatif
Outils numériques, rhétorique contrastive et enseignement de l’écriture des genres textuels
Communication orale
14 h 50 (30 minutes)
Cette communication a pour objectif de présenter des outils de la linguistique de corpus pour l’enseignement et l’apprentissage des langues dans le contexte de la rhétorique contrastive (RC). D’après Bruthiaux (2005), la RC est l’étude de la variation de l’écriture à travers les cultures. Elle permet d’examiner l’influence de la langue maternelle en production écrite en langue étrangère. Les progrès de l’informatique dans le traitement des langues naturelles ouvrent la voie pour analyser de grandes quantités de texte afin d’en prélever des schémas discursifs et leurs relations dans l’expression des différents genres textuels, tels que le résumé. Compte tenu de ce genre, nous allons montrer, à l’aide de logiciels libres, tels que BootCaT, AntConc et autres, les moyens de compiler, de marquer et de visualiser les relations d’un corpus bilingue comparable et de l’analyser à des fins pédagogiques dans une université brésilienne. Nous accorderons une attention particulière aux formes grammaticales marquant les différentes parties d’un résumé (introduction, révision bibliographique, justification, objectifs, matériel, méthode, résultats et conclusion). Ainsi, il sera possible de voir comment l’organisation textuelle d’un genre donné se produit en français et en portugais et de discuter de la manière dont les résultats obtenus peuvent être appliqués en classe.
Auteurs :
Adriana Zavaglia
Université de São Paulo - BrésilAnise Ferreira
School of Humanities and Sciences/ UNESP - BrésilThèmes : Agir comme professionnel de l'enseignement : le travail
Séance V518 : Symposium - La pensée éducative et les intellectuels au Québec: la génération 1875-1900
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Édouard Montpetit et Esdras Minville : L’éducation au service de la Nation
Communication orale
14 h 20 (25 minutes)
Fait partie du symposium : %s
Durant les années 1920 et 1930, l’éducation économique est en plein essor dans les milieux académiques francophones au Québec. On assiste à l’émergence d’une école destinée uniquement à l’enseignement économique et commercial et le développement timide des premiers départements d’économie politique. Ces premières institutions, desquelles émergent les premiers économistes canadiens-français, ont pour objectif commun celui d’éduquer les francophones à la discipline économique. Intellectuels de premier plan et pionniers dans le développement de la science économique au Québec, Édouard Montpetit et Esdras Minville furent les principales figures de l’éducation économique des années d’avant-guerre. Le premier fut le fondateur de l’école des sciences sociales de l’Université de Montréal alors que le deuxième fut le premier Canadien à occuper le poste de directeur des HEC. Ces deux économistes ont développé une pensée éducative directement liée aux impératifs nationaux des Canadiens français. Pour ces derniers, il était nécessaire de combler les lacunes d’une éducation économique inadéquate, voire inexistante, et de doter les Canadiens français des outils économiques nécessaires à leur développement. À travers cette présentation, nous allons analyser les différents aspects de la pensée éducative de ces deux penseurs et montrer son lien avec le nationalisme qui les anime.
Auteurs :
Christian Belhumeur-Gross
Indépendant - CanadaChristian Belhumeur-Gross est maître en histoire de l'Université de Montréal et journaliste au sein du groupe Lexis Media au journal L'Action de Joliette.
Thèmes : Agir comme professionnel de l'enseignement : le travail
Louis Dupire et l’éducation scientifique de la jeunesse canadienne-française (1912-1942)
Communication orale
14 h 45 (25 minutes)
Fait partie du symposium : %s
Peu d’éditorialistes du « Devoir » auront défendu avec autant d’énergie et d’attention que Louis Dupire la nécessité de moderniser l’éducation de base offerte aux jeunes francophones à l’école publique, particulièrement une éducation scientifique qui était jusque-là négligée dans le programme d’études. Dupire soutient, plusieurs décennies avant la Révolution tranquille et le rapport Parent, que les Canadiens français sont mal outillés pour occuper des emplois dans l’industrie et le commerce, notamment parce que la formation qui leur serait nécessaire pour y parvenir est trop lacunaire. C’est ce qui amène Dupire à soutenir avec vigueur au cours des années vingt la création à Montréal, sous la direction du frère Marie-Victorin, d’un jardin botanique destiné à préparer et à soutenir les vocations scientifiques encore trop peu nombreuses à son avis au sein de la population de langue française.
Auteurs :
Pierre Anctil
Université d'Ottawa - CanadaPierre Anctil est historien, spécialiste de la communauté juive de Montréal.
Thèmes : Agir comme professionnel de l'enseignement : le travail
Discussion et échange
Discussion
15 h 10 (10 minutes)
Fait partie du symposium : %s
Auteurs :
Olivier Lemieux
Université Laval - CanadaOlivier Lemieux complète présentement un doctorat en administration et politiques scolaires à l'Université Laval.
Thèmes : Les formations à l’enseignement (initiales et continues)
Séance V519 : Vers la professionnalisation
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Construire l’alternance dans les universités belges : communication réflexive et rôles sociaux
Communication orale
14 h 20 (30 minutes)
Les premiers masters universitaires belges en alternance ont été créés en 2015. Cette innovation pédagogique pose inévitablement la question de l’articulation entre les sphères productives et éducatives, celles-ci s’étant pourtant largement autonomisées au cours de l’histoire et hautement différenciées en interne (cf. Weber, Durkheim, Parsons, etc.). Cette communication fait état d’une recherche qualitative menée sur base de l’observation d’une conférence, rassemblant pour la première fois les parties prenantes de ces masters, ainsi que des réunions préparatoires. Ces dernières seront analysées comme des séances de répétition ayant permis l’écriture collective du script de la conférence, prenant elle-même la forme d’une pièce de théâtre (Goffman, 1976). D’une part, nous montrerons comment le problème de départ rassemblant ces acteurs – « comment former les jeunes à l’heure actuelle? » – a évolué lors d’un processus de traduction (Callon, 1968) pour devenir « comment associer l’acteur public à la redéfinition du problème de l’insertion des jeunes? » et inclure un nouvel agent éducatif : l’acteur politique. D’autre part, nous démontrerons que ce processus de communication a permis la médiation entre ces deux sphères et a entrainé la différenciation des rôles institutionnalisés (Parsons, 1955) – et dès lors des pratiques professionnelles – des différents agents éducatifs.
Auteurs :
Jessica Joiris
Université de Liège - BelgiqueAssistante pédagogique et chercheuse au sein du Centre de Recherches et d'Interventions sociologiques de l'Université de Liège, Belgique.
Jean-François Orianne
Université de Liège - BelgiqueProfesseur à la Faculté des Sciences Sociales et membre du Centre de Recherches et d'Interventions sociologiques de l'Université de Liège, Belgique.
Thèmes : Agir comme professionnel de l'enseignement : le travail
La responsabilisation des étudiants en enseignement supérieur au Québec : analyse des stratégies et des méthodes d’évaluation
Communication orale
14 h 50 (30 minutes)
Lors du 5e Colloque international en éducation en 2018, nous avons brossé un portrait de la place accordée à la responsabilisation des étudiants par les établissements d’enseignement supérieur québécois. Les résultats démontraient que l’intention de former de futurs professionnels responsables est bien présente dans les finalités de formation. Des questionnements persistaient toutefois par rapport à l’opérationnalisation de cette finalité dans les cégeps et dans les universités. Cette année, notre communication porte spécifiquement sur la façon dont les établissements opérationnalisent la responsabilisation des étudiants en analysant les stratégies de responsabilisation en place ainsi que les méthodes d’évaluation de ces dernières. Une analyse sémantique de divers documents officiels révèle que les stratégies de responsabilisation sont rares, disparates, et que les méthodes d’évaluation en place ne permettraient pas d’en jauger l’efficacité. De plus, l’articulation des stratégies à un cadre théorique de la responsabilité (Fortin-Suzuki, 2016) soulève des questionnements quant aux représentations du construit de la responsabilité ainsi qu’à la portée de ces stratégies. Un meilleur consensus de la nature de la responsabilité et des rôles de chacun dans le processus de responsabilisation constituerait une étape importante vers une amélioration des stratégies de responsabilisation (O’Neil, 2013).
Auteurs :
Seira Suzuki-Fortin
Université de Sherbrooke - CanadaSylvie Beaudoin
Université de Sherbrooke - CRIFPE - CanadaJean-Francois Desbiens
Université de Sherbrooke - CRIFPE - CanadaDirecteur du département de Kinanthropologie, ses intérêts de recherche portent sur la supervision pédagogique, la pédagogie des études supérieures, la gestion de classe, les approches par compétences et la formation pratique.
Christelle Lison
Université de Sherbrooke - CanadaThèmes : Les formations à l’enseignement (initiales et continues)
Séance V520 : Symposium - Vous avez dit mutation numérique en classe ?
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Écrire un hypermédia explicatif : quelles compétences en classe de français?
Communication orale
14 h 20 (30 minutes)
Fait partie du symposium : %s
L’écrit numérique présente des ruptures et des continuités par rapport à l’écrit traditionnel et nécessite la mise à jour d’un métalangage permettant la description de formes sémiotiques nouvelles, de stratégies d’écriture renouvelées par ces formes et souvent induites par les supports numériques. Dans le cadre d’un projet d’enquête internationale (Québec, France, Belgique et Suisse) sur les compétences en littératie médiatique des jeunes (13-15 ans), nous avons amorcé un travail d’identification des compétences impliquées dans l’écriture d’un hypermédia explicatif. Nous présenterons la démarche de sélection de ces compétences à partir d’une recension de théories et modèles d’écriture du texte numérique (Alison, 2009; Bearne, 2009; Bouchardon et al., 2011; Braaksma et al., 2007; Cailleau et al., 2010; Collin et Karsenti, 2011; Deseilligny, 2009; Edwards-Grove, 2010; Hicks, 2009; Kress, 2010; Lacelle et Lebrun, 2016; Mills et Exley, 2014; Pantaleo, 2010), de théories et modèles d’écriture du texte explicatif (Abdelkader, 2014; Adam, 1987; Coltier, 1986; Dolz-Mestre, Rosat et Schneuwly, 1991; Dubois, 2004; Garcia-Debanc, 1989) et de référentiels de compétences en littératie médiatique (De Smedt et Fastrez, 212; Lacelle, Boutin et Lebrun, 2017). De plus, nous discuterons de l’ancrage disciplinaire des compétences numériques dans la didactique du français.
Auteurs :
Nathalie Lacelle
Université du Québec à Montréal - CanadaNathalie Lacelle, Ph.D., est professeure de littératie médiatique au département de didactique des langues à l’Université du Québec à Montréal. Membre fondateur du Groupe de recherche en Littératie Médiatique Multimodale en 2009 (litmedmod.ca) et de la Revue en LMM (R2LMM.ca), elle est maintenant Titulaire de la Chaire de recherche UQAM en LMM (Chaire-LMM.com). Ses recherches portent sur le développement de compétences numériques et multimodales intégrant celles de la littératie en contextes scolaire et extrascolaire. Elle se spécialise dans l’élaboration de designs didactiques d’hypermédias et de transmédias et documente les processus d’écriture et de lecture numériques. En plus de ses activités de recherche, elle collabore avec les institutions culturelles et les entreprises de développement de contenus littéraires numériques pour la jeunesse. Elle a publié une cinquantaine d’articles depuis 2010 et est co-auteure de l'ouvrage La littératie médiatique multimodale appliquée en contexte numérique- LMM@ (Lacelle, Boutin et Lebrun, 2017).
Eve Gladu
Université du Québec à Montréal - CanadaEve Gladu a complété un baccalauréat en enseignement secondaire concentration français, langue première à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Elle est maintenant étudiante à la maitrise en didactique des langues à l’UQAM sous la direction de Nathalie Lacelle et de Monique Lebrun. Son projet de maitrise s’inscrit dans une enquête internationale sur l’évaluation des compétences en littératie médiatique des adolescents. Son mémoire porte sur l’autoévaluation des compétences en littératie médiatique des adolescents. Dans une volonté d’améliorer le soutien aux étudiants et d’approfondir sa réflexion didactique sur la communication orale, elle a coécrit, avec Catherine Lacaille Foster, le Guide préparatoire au test de communication orale publié en avril 2013 aux éditions Pearson ERPI. Elle a aussi collaboré au projet Théâtralisation des contes et légendes du Québec – FLE/S. Elle coordonne actuellement la Chaire de recherche UQAM en littératie médiatique multimodale en plus d’être assistante de recherche et correctrice pour certains professeurs du Département de didactique des langues de l’UQAM.
Thèmes : Le numérique éducatif
Collaborer en temps réel dans l’écriture : émulation ou immixtion?
Communication orale
14 h 50 (30 minutes)
Fait partie du symposium : %s
Nous souhaiterions interroger la mise en œuvre dans une classe de français (cycle 3) d’un type d’écriture collaborative particulier, « l’écriture réactive » (Lowry, Curtis et Lowry, 2004) à l’aide d’éditeurs de texte collaboratifs (Framapad, Etherpad…), en ligne, où tous les membres peuvent intervenir en même temps, en temps réel sur le texte en cours d’élaboration. Pour cela, nous ferons expérimenter à des élèves de 10-11 ans l’écriture d’un texte long en mode collaboratif afin d’observer la façon dont ils vivent cette collaboration, dont ils s’approprient cette possibilité d’intervenir en temps réel sur le texte en train de s’écrire et sur les modalités de sa mise en œuvre. Puis, nous recueillerons par entretien individuel leur vécu de l’expérience afin de mettre au jour les questions qu’ils auront pu se poser au cours de l’écriture. Nous souhaitons interroger derrière ce dispositif la façon dont se vit, dans le cadre de l’écriture réactive, la possibilité de chacun des participants de s’immiscer dans le texte de l’autre afin de savoir si cette réaction en temps réel de l’autre comme lecteur – cette « expérience de l’intrusion » – peut favoriser l’écriture, la collaboration, si elle est un frein à l’écriture ou au contraire un moteur pour le sujet écrivant.
Auteurs :
Karine Meshoub-Manière
ESPE Lille Nord de France - FranceMaître de conférence en Sciences du langage à l’ESPE Lille Nord de France, rattachée au labaratoire CIREL-Théodile (EA4358 Université de Lille), Karine Meshoub-Manière assure la formation des futurs professeurs des écoles en français dans le cadre du Master MEEF (Métiers de l’Enseignement, de l’Education et de la Formation) Mention Premier Degré. Après avoir soutenu une thèse sur l’envie et la jalousie dans la tragédie grecque antique, elle s’est tout naturellement tournée vers le théâtre jeunesse, comme objet d’enseignement et comme objet de recherche. Ses travaux de recherche portent depuis peu sur la didactique du français, et plus particulièrement sur la didactique de la grammaire, sur la didactique de l’écriture/réécriture autour de l’exploitation en classe et en formation de brouillons d’écrivains jeunesse et sur la question du rapport à l’écriture des futurs professeurs des écoles.
Thèmes : Le numérique éducatif
Séance V521 : Approches pédagogiques - sciences et technique
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Évaluation de deux didacticiels d’apprentissage du cours sur l’amélioration des sols et l’origine de la matière et des êtres vivants en classe de 4e du secondaire
Communication orale
14 h 20 (30 minutes)
Depuis quelques années, l’intégration des TIC dans le système éducatif camerounais est une des préoccupations de l’État. Cette intégration est de plus en plus perceptible avec le développement sans cesse croissant des didacticiels qui sont de véritables outils d’aide à l‘apprentissage dans le domaine des sciences de la vie et de la Terre, qui se veut une discipline expérimentale. Nous étudions deux didacticiels : l’ESISQ, qui porte sur l’amélioration des sols, et le DIOMEV, qui porte sur l’origine de la matière des êtres vivants en classe de 4e du secondaire. Notre recherche interroge leur pertinence à résoudre les problèmes des pratiques d’enseignement et d’apprentissage face aux enseignants et aux élèves qui se trouvent généralement confrontés aux défis des laboratoires non équipés ou non existants. Autrement dit, ces didacticiels peuvent-ils remplacer les laboratoires d’application des cours de sciences de la vie et de la Terre? Notre démarche suit le modèle pédagogique ADDIE pour savoir si ces didacticiels jouent pleinement leur rôle. Grâce aux résultats de cette étude expérimentale, nous avons pu nous rendre compte qu’une utilisation stratégique de ces logiciels peut améliorer les pratiques de classe en termes d’apprentissage et d’enseignement.
Auteurs :
Janvier Ngnoulaye
Université de Yaoundé 1 - Cameroun Thierry Karsenti
Université de Montréal - CRIFPE - CanadaThierry Karsenti est directeur du CRIFPE, détenteur de la Chaire de recherche du Canada sur les technologies en éducation, et professeur titulaire à l’Université de Montréal. Au cours de sa carrière, il a publié de nombreux livres et articles scientifiques portant sur le numérique en éducation. Membre de l’Académie des sciences du Canada (Société Royale), ses réalisations ont été reconnues par de nombreux prix nationaux et internationaux.
Thèmes : Les formations à l’enseignement (initiales et continues), L’insertion dans la profession
Appropriation de la simulation par les enseignants d’automatisme : Cas du secondaire technique industriel au Cameroun
Communication orale
14 h 50 (30 minutes)
Les pratiques de cours au secondaire technique industriel du Cameroun ont subi de profondes modifications avec l’introduction des logiciels de simulation. Tout peut s’enseigner à l’aide des simulations. Ainsi, notre objectif est d’examiner la pertinence de ce dispositif technico-pédagogique, en particulier au regard des activités pédagogiques des enseignants d’automatisme dont nous avons examiné l’appréciation de la simulation suivant trois dimensions : utilisabilité (ergonomie), utilité (efficience), acceptabilité (socialisation, motivation). Pour ce faire, nous avons prescrit une tâche à douze enseignants de la classe de première maintenance électromécanique en situation réelle d’enseignement, et observé directement les acteurs lors de la réalisation de ladite tâche. Nous avons utilisé des questionnaires, des grilles d’observation et d’entretien. Pour analyser les données, nous les avons catégorisées selon la tâche prescrite et caractérisées suivant les trois dimensions précitées : utilité, utilisabilité, acceptabilité. Ainsi, pour la majorité de notre population, le recours à la simulation est un atout significatif pour le respect de leurs planifications. Elle est facile à apprendre et à utiliser, et présente une forte compatibilité avec leurs valeurs, leurs intérêts et leurs besoins. En conclusion, la simulation pour les enseignants d’automatisme est utilisable, utile et acceptable.
Auteurs :
Victorien Nkamgnia
Université de Cergy-Pontoise - CamerounDoctorant en 4ème année de thèse. Chaire Unesco en « Francophonie et révolution des savoirs : éducation et connaissances à l'ère du numérique et des réseaux internationaux » de : L’Université de Cergy-Pontoise (UCP) et l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF). Laboratoire BONHEURS, Université Cergy-Pontoise, France.
Thèmes : Le numérique éducatif
Séance V522 : Symposium - Allier pratique et recherche pour mieux comprendre et développer l’évaluation en éducation physique et à la santé.
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Faire réfléchir de futurs enseignants sur l’évaluation? Conditions stimulant la transformation des façons de voir et de faire l’évaluation en ÉPS et danse
Communication orale
14 h 20 (30 minutes)
Fait partie du symposium : %s
Les programmes en éducation du Québec visent à exercer les étudiants en enseignement à devenir des praticiens réflexifs, capables de traiter des problèmes complexes de leur future profession, récurrents et pourtant toujours un peu inédits (MEQ, 2001). Or, évaluer les apprentissages des élèves en ÉPS est une situation complexe de ce type. Pour Dewey (1938/2008) et Schön (1983/1994), réfléchir c’est observer, analyser et tester des objets complexes, qui nous troublent, nous surprennent, nous bloquent. En un mot, réfléchir, c’est enquêter sur ces objets interpellants (Chaubet, 2010). Mais comment les formateurs stimulent-ils ces enquêtes pour aiguiser le regard, affiner le jugement et éviter les réponses simplistes? Cette étude qualitative a interviewé individuellement durant trois ans 16 aspirants-enseignants de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) : 8 en ÉPS, 8 en danse. Elle en tire des familles de conditions qui stimulent les enquêtes. Nous mettrons ici l’accent sur les transformations qu’ont vécues des étudiants dans leurs façons de comprendre et de faire l’évaluation en ÉPS et danse, et pointerons ensuite les postures et actions qui ont favorisé cette réflexion (trans)formatrice et qui valent la peine d’être réinvesties en formation.
Auteurs :
Philippe Chaubet
Université du Québec à Montréal - CRIFPE - CanadaPhilippe Chaubet, Ph. D., est professeur au Département des sciences de l’activité physique de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Ses intérêts portent sur le développement de la réflexivité et des compétences professionnelles, la formation des enseignants, les pédagogies dites alternatives ou différentes, la pédagogie de l’enseignement supérieur. Il est membre du Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante (CRIFPE), du Groupe de recherche en activité physique adaptée (GRAPA) et d’un réseau international sur l’apprentissage par l’alternance
Thèmes : Les formations à l’enseignement (initiales et continues)
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